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Mon voyage au Panama : itinéraire, conseils…

Dans cet article, je vous partage l'itinéraire de mon voyage d'une semaine au Panama, et mes conseils pour découvrir le Panama dans les meilleures conditions.

La vue sur la piscine sur le rooftop de l'hôtel MARINN PLACE Financial District à Panama
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Le 04/07/2025

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Le 04/07/2025

Le Panama est une destination d’Amérique centrale encore peu connue. Même si tout le monde a déjà entendu parler du fameux canal de Panama, qui traverse le pays du nord au sud et constitue l’une des principales ressources financières du pays, le tourisme est encore en train de se développer. Les Américains s’y rendent en vacances depuis de nombreuses années, mais chez nous, on entend davantage parler du Costa Rica voisin, par exemple…

Dans cet article, je vous partage mon itinéraire lors d’un voyage d’une semaine au Panama, que j’ai réalisé en mai 2025. Avant cela, je réponds à certaines questions que vous vous posez peut-être, si vous hésitez encore à réserver votre prochain voyage au Panama…

Préparer son voyage au Panama

Quand partir au Panama ?

La météo au Panama se distingue par deux saisons : la saison sèche (de décembre à avril) et la saison humide (de mai à novembre).

Lors de mon voyage au Panama, au mois de mai, je n’ai pas été particulièrement gêné par la météo. Les températures étaient comprises entre 30 et 35°C, avec parfois quelques gros orages sur la route ou en soirée (une fois rentré à l’hôtel !). À Santa Fe, les températures restaient assez similaires, et à Boquete, la température est descendue à… 25°C, ouf !

Au-delà des considérations météorologiques, le Panama est aussi marqué par de fortes traditions culturelles, et notamment religieuses.

Les temps forts culturels de l’année au Panama sont :

  • La période du carnaval (février) est un temps fort de l’année au Panama, notamment dans la capitale, à Panama City.
  • La Semaine sainte, avant Pâques, est une période sacrée pour les Panaméens, pendant laquelle le temps semble s’arrêter : attention, les habitants du Panama en profitent pour voyager à travers tout le pays.
  • 60 jours après Pâques, la fête du Corpus Christi (vers mai/juin) est un moment de grandes festivités religieuses, notamment dans la péninsule d’Azuero et en particulier autour de l’église de Los Santos.
  • Le festival del Cristo Negro (le 21 octobre) est la plus grande fête de Portobelo, sur la côte caraïbe du Panama, à l’est de Colón.
Se garer dans les villages au Panama, c'est facile : cherchez l'église, autour de laquelle se trouvent toujours de nombreuses places de stationnement (ici, à Los Santos)
Los Santos, au coeur de la péninsule d’Azuero, est l’épicentre de la fête du Corpus Christi au Panama qui se déroule tous les ans vers mai/juin

Le Panama est-il un pays sûr ?

Les informations sur internet sur la situation sécuritaire au Panama sont parfois anxiogènes. Pour ma part, je n’ai pas ressenti d’insécurité lors de mon voyage au Panama. Mais j’ai adopté des consignes de prudence, et je n’ai pas cherché à aller dans des endroits déconseillés, c’est vrai.

Le ministère français des Affaires étrangères déconseille certaines zones du Panama dans ses « Conseils aux voyageurs ». Il est prudent d’éviter la région du Darien, à l’est du Panama près de la frontière avec la Colombie (présence de groupes armés et de trafiquants de drogue).

J’ai donc organisé mon voyage vers l’ouest du Panama (ça tombe bien, c’est là que le pays s’est surtout développé), et je n’ai pas rencontré de problème.

Voici mon ressenti sur la sécurité au Panama pendant mon voyage :

  • À Panama City, le quartier financier, la Cinta Costera et Casco Viejo ne m’ont pas semblé présenter de problème grave de sécurité. À proximité de Casco Viejo, d’une rue à une autre, on peut passer des splendides maisons colorées typiques de ce quartier de Panama City à des habitats presque insalubres : le contraste est un peu déstabilisant.
  • Entre l’aéroport de Tocumen et Panama City, j’ai pris l’Avenida Domingo Diaz (et non les autoroutes payantes). Elle ne m’a pas non plus donné l’impression d’être un repaire de gangster (non, vous n’allez pas vous faire carjacker au premier feu rouge !).
  • Ailleurs dans le pays, je ne me suis jamais senti en insécurité.

Attention : le Panama est aussi un pays de tradition « revendicatrice », avec assez souvent des manifestations dans le pays (par exemple : contre la vie chère au Panama en 2022, contre l’exploitation d’une mine de cuivre en 2023, contre le déploiement de soldats américains autour du canal en 2025, etc.). Ces manifestations peuvent entraîner des blocages des routes (notamment de la Panaméricaine) voire des difficultés d’approvisionnement. Tenez vous au courant des actualités locales une fois sur place…

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Le conseil de Christophe : Les voyageurs français peuvent s’inscrire sur le Fil d’ariane du ministère des Affaires étrangères, pour recevoir des alertes durant leur voyage au Panama, si la situation sur place l’exigeait.

Faut-il prévoir de louer une voiture au Panama ?

OUI ! C’est vrai, il est facile de se déplacer à l’intérieur de Panama City (les courses en Uber coûtent moins d’une dizaine de dollars pour traverser la ville). Mais pour explorer le reste du Panama, une voiture est indispensable.

Certes, de nombreux minibus sillonnent à toute allure le Panama (ils vous doubleront souvent sur la Panaméricaine !). Ils semblent relier plutôt efficacement toutes les villes du Panama entre elles. Mais cela génère sans doute beaucoup de stress pour pas grand-chose, surtout si vous n’êtes pas à l’aise en espagnol. Pas sûr que le jeu en vaille la chandelle !

Là encore, sur internet, vous pourrez lire beaucoup de récits d’arnaques en tous genres lors de la location de voiture ou de récits terrifiants sur l’état des routes. Mon expérience de la location de voiture au Panama et de la conduite sur place est heureusement bien différente !

(Même si, c’est vrai, les tarifs alléchants des voitures de location sont un peu trompeurs : ils ne comprennent pas les assurances obligatoires).

Combien de temps faut-il rester au Panama pour en profiter ?

Il n’y a vraiment pas de réponse définitive à cette question !

  • Un séjour d’une semaine au Panama est vraiment le minimum si vous souhaitez explorer le pays, et il faudra déjà faire quelques sacrifices…
  • À partir de deux semaines, vous pourrez également profiter des archipels du Panama (Bocas del Toros, San Blas…). Rajoutez quelques jours si vous comptez en plus faire des randonnées dans les parcs nationaux du pays.

Si vous n’avez que quelques jours pour découvrir le Panama, il sera tout de même possible de profiter de Panama City et des alentours (canal de Panama, Miraflores…). Vous pourrez facilement vous déplacer en Uber (bon marché au Panama) : il n’est pas nécessaire de louer une voiture.


Mon itinéraire d’une semaine au Panama (8 jours/7 nuits)

Venons-en au cœur de cet article : mon itinéraire d’une semaine au Panama (effectué en mai 2025) ! Un voyage dont voici un résumé en carte :

La carte de mon itinéraire au Panama lors de mon voyage en mai 2025
La carte de mon itinéraire au Panama lors de mon voyage en mai 2025

Jours 1 et 2 : autour de Panama City

Le jour 1 est passé très vite : c’est le vol pour rejoindre le Panama !

J’ai profité bons tarifs depuis la France en cabine Premium Comfort (le nom de la classe Premium Economy) avec la compagnie aérienne KLM, en faisant escale à Amsterdam. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce vol, allez lire le récit complet de mon vol AMS-PTY (KL757) en Premium Comfort sur KLM.

Le vol atterrit à Panama City en fin d’après-midi. Le temps de récupérer les bagages, la voiture de location, puis de rejoindre l’hôtel dans le quartier financier de Panama City… il est déjà 20h !

*

Le jour 2 au Panama (le vrai premier jour), je consacre ma journée à l’exploration à pied de Panama City.

  • Depuis mon hôtel du quartier financier, je file vers la Cinta Costera, une belle promenade aménagée sur les bords du Pacifique. Beaux points de vue sur les gratte-ciel de Panama (on se croirait presque à Miami !).
  • Découverte du Mercado de Mariscos, le marché aux poissons de Panama City (même si j’arrive un peu tard pour le voir en pleine ébullition).
  • Ensuite, direction Casco Viejo, le quartier colonial historique de Panama City (les locaux disent plutôt Casco Antiguo). De très belles maisons colorées, jusqu’à la Plaza de Francia où se trouve l’ambassade de France. Je visite le Museo de la Mola, un musée gratuit sur ces textiles indigènes typiques du Panama (mais n’en achetez pas à Casco Viejo…).
  • Après, je prends un Uber vers le Biomuseo (environ 3$ la course). Le musée a été conçu par l’architecte Franck Gehry, le même qui a imaginé la Fondation Louis Vuitton à Paris. Je vais directement me promener le long de la Calzada de Amador : de belles vues sur l’embouchure du canal de Panama (côté Pacifique) et ses gros navires.

De là, je reprends finalement un Uber jusqu’à mon hôtel dans le quartier financier (environ 10$ la course).

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La bonne adresse de Christophe : Le soir, j’ai mangé dans l’un des restaurants El Trapiche de Panama City : une très bonne adresse à prix raisonnable pour s’initier à la cuisine panaméenne (sancocho, ropa vieja…).
Sancocho, ropa vieja, banane plantain... une sélection de préparations typiques de la cuisine panaméenne, dégustée au restaurant El Trapiche à Panama
Sancocho, ropa vieja, banane plantain… une sélection de préparations typiques de la cuisine panaméenne, dégustée au restaurant El Trapiche à Panama

Jours 3 et 4 : autour de Chitré (El Vallee de Antón, péninsule d’Azuero, Playa Venao)

Le jour 3 au Panama, je prends la route direction Chitré, où je passerai mes troisième et quatrième nuit au Panama.

Le matin, en quittant Panama City, je m’arrête au Mirador de Las Americas, après avoir franchi le pont du même nom. Il y a un monument sur la présence chinoise au Panama (!), et surtout un joli panorama sur l’entrée côté Pacifique du canal de Panama.

En chemin, je fais un détour par El Vallee de Antón. Une petite ville tranquille construite dans le cratère d’un ancien volcan (on ne s’en rend plus vraiment compte une fois arrivé). La route de montagne est très belle (en particulier dans sa deuxième partie, jusqu’à Antón).

Gros orage avant d’arriver sur El Vallee de Antón, mais cela s’arrête au moment de descendre de la voiture, ouf ! Visite du (petit) marché artisanal de la ville, puis de la mariposario (la serre à papillons) et enfin d’un jardin des orchidées (plutôt décevant).

Je reprends ensuite la route direction Chitré. En chemin, un peu avant d’arriver à destination, arrêt à Paris (ce qui ne présente pas plus d’intérêt que cela) puis par Parita (arrêt plus intéressant, autour de son église).

*

Le jour 4 au Panama, le programme se concentre sur l’exploration de la péninsule d’Azuero. C’est l’occasion de faire mon comparatif des plus belles plages de la péninsule d’Azuero, au Panama !

Parmi ces plages : Playa Toro (à Pedasi), Playa Los Destiladeros, et bien sûr Playa Venao, avant de faire demi-tour. Sur la côte pacifique du Panama, et notamment au niveau de la péninsule d’Azuero, ce sont plutôt des plages destinées aux surfeurs : il y a de beaux rouleaux.

Playa Venao est sans doute la plus belle plage que j’ai vue lors de mon voyage au Panama. À ne pas rater !

Playa Toro, l'une des belles plages sur la péninsule d'Azuero au Panama
Playa Toro, l’une des belles plages sur la péninsule d’Azuero au Panama

Jours 5 et 6 : autour de David (Santa Fe, Boquete)

Le jour 5 au Panama, je pars direction David, la cinquième ville la plus peuplée du Panama.

Depuis Chitré, le programme de la journée est le suivant :

  • je commence par un arrêt à Los Santos, près de Chitré. Je n’avais pas eu l’occasion de le faire la veille. La ville est notamment réputée pour être l’épicentre de la fête du Corpus Christi au Panama (vers mai/juin) ;
  • je continue mon trajet en montant jusqu’à San Francisco (si, si !). Puis je poursuis mon chemin jusqu’à Santa Fe, encore plus au nord dans un des parcs nationaux du Panama. La route est en travaux, et parfois complètement défoncée, mais les paysages sont très jolis et l’arrivée sur les hauteurs de Santa Fe (un peu) rafraîchissante. Pour en savoir plus, vous pouvez lire mon récit complet du trajet de San Francisco à Santa Fe ;
  • je redescends ensuite jusqu’à Santiago de Veraguas, la dernière grande ville avant David. Une ville moyenne qui ne m’a pas fait une grande impression.

Sur la route, à mi-chemin ente Santiago de Veraguas et David, on peut jeter un rapide coup d’œil sur le barrage de Barro Blanco.

Mis en service en 2017, le barrage de Barro Blanco fait partie des grands projets du Panama contestés pour ses impacts sur l’environnement. Le projet a été la source de grandes manifestations dans le pays pendant plusieurs années, notamment parmi les populations indigènes Ngöbe-Buglé.

Pour en savoir plus : lire par exemple cet article du journal Libération sur les contestations autour du barrage de Barro Blanco, publié en 2016.

*

Le jour 6 au Panama, direction Boquete, à une heure de David. Une ville perchée sur les hauteurs des volcans, réputée pour ses fincas où l’on produit le Geisha, l’un des cafés les plus chers du monde.

Je passe par la finca Don Pepe et la finca Lerida pour faire mes provisions de café, dont le célèbre café Geisha du Panama. Le café Geisha est l’un des plus réputés au monde ! (Avis aux amateurs : la finca Don Pepe propose également des visites de ses plantations.)

Je visite enfin la Feria de las flores y del café, un mélange de jardin fleuri (l’autre spécialité de Boquete) un peu kitsch et de parc d’attractions, très calme à cette saison.

En repartant de Boquete, je tente un détour vers la Piedra Pintada (un peu avant les sources d’eau chaude de Caldera) mais… j’échoue lamentablement à en trouver l’accès ! Le GPS m’arrête devant un chemin qui parait mener à un cul-de-sac. Il aurait fallu peut-être oser plus franchement traverser des propriétés privées : le site serait situé sur l’une d’entre elles.

L'entrée de la finca Don Pepe, à Boquete (à l'ouest du Panama) sur les hauteurs de laquelle est cultivé le café geisha, l'un des plus chers du monde
L’entrée de la finca Don Pepe, à Boquete (à l’ouest du Panama) sur les hauteurs de laquelle est cultivé le café geisha, l’un des plus chers du monde

Jours 7 et 8 : retour à Panama City (écluses de Miraflores)

Le jour 7 sera celui d’une longue route retour vers Panama City.

En chemin, pour faire quelques pauses, j’improvise un premier arrêt sur Playa Las Lajas. C’est une immense plage qui s’étend à perte de vue. Mais elle n’est pas très facile d’accès (de nombreux hôtels/restaurants se sont installés là, et il faut les traverser pour voir la plage). Au niveau des rares endroits laissés libres, des squatteurs semblent s’être opportunément installés là, et réclament un pourboire si vous essayez de vous garer là…

Je fais un deuxième arrêt sur Playa Farallón (à peu près au droit de El Vallee de Antón). C’est un détour de quelques minutes à peine depuis la route Panaméricaine. L’endroit semble un peu victime du tourisme américain : de grands gratte-ciel se sont construits sur la côte, déserte à cette saison. Mais la plage est splendide, et chose rare sur la côte pacifique du Panama : adaptée à la baignade (de ce côté-ci, ce sont surtout des plages de surf).

J’arrive en fin d’après-midi à mon hôtel (en plein dans les bouchons de Panama City !). Mon hôtel pour la nuit se trouve à proximité immédiate du parc national de Soberanía (à 20km environ de Panama City).

*

Le jour 8 au Panama sera d’abord l’occasion de profiter de la situation particulière de mon hôtel. Il se trouve au milieu d’une jungle tropicale luxuriante (même si une partie a été transformée en… terrain de golf !).

Le matin, je fais une courte randonnée dans la jungle, et j’ai la chance d’apercevoir quelques Sapajous du Panama, des singes endémiques).

Mais mon hôtel est surtout situé à quelques minutes de route des écluses de Pedro Miguel et, surtout, des écluses de Miraflores sur le canal de Panama. Les premières (Pedro Miguel) disposent d’un parking gratuit, mais avec un grillage qui limite la vue. Les deuxièmes (Miraflores) ont un Visitor Center avec des plateformes d’observation (accès payant). L’occasion de voir de très près les gros navires qui traversent le canal de Panama, entre la mer des Caraïbes et l’océan Pacifique.

Avant, le soir même, de reprendre l’avion. Déjà…

Un navire de CMA-CGM traversant l'écluse de Miraflores, sur le canal de Panama, avant de rejoindre l'océan Pacifique
Un navire de CMA-CGM traversant l’écluse de Miraflores, sur le canal de Panama, avant de rejoindre l’océan Pacifique

Mon retour d’expérience sur cet itinéraire de 8 jours au Panama

Maintenant que je vous ai raconté en détail mon itinéraire, je vais vous dresser un bilan de mon séjour et vous partager ce qui, selon moi, constitue les points positifs/négatifs de mon itinéraire au Panama.

Les points que j’ai aimé dans mon itinéraire

  • L’itinéraire m’a permis d’explorer différentes facettes du Panama en un temps limité (une semaine). De la grande ville (avec ses gratte-ciel ou ses quartiers historiques), de la montagne, des grandes plages, des villages typiques… À aucun moment je n’ai regretté une étape de mon parcours.
  • L’itinéraire est plutôt équilibré sur les temps de route (à l’exception du jour 7, avec le retour vers Panama City depuis David). Par praticité, j’ai loué ma voiture pour les 8 jours (cela m’a coûté un peu moins de 300€). Mais j’aurais pu débuter la location au jour 3, car je n’ai pas utilisé la voiture le jour 2 : à Panama City, Uber est la meilleure solution pour se déplacer (ou à pied) ;
  • C’était une bonne idée de rester 2 nuits dans chaque hôtel : cela permet de se poser un peu dans les hôtels, d’autant que l’offre est assez limitée à certains endroits du Panama. À cette saison du moins, les tarifs étaient plutôt raisonnables, mais les prestations dans les hôtels étaient souvent assez moyennes (chambres un peu vieillottes, parfois pas d’eau chaude…) ;
  • L’hôtel proche des écluses de Miraflores pour ma dernière nuit au Panama m’a permis d’aller les visiter facilement le lendemain, tout en profitant du centre-ville de Panama City (dont Casco Viejo) les premiers jours.

Les points d’amélioration (en mode « si c’était à refaire ! »)

  • Aller jusqu’à David pour une journée à Boquete, c’est quand même beaucoup de route ! Certes, Boquete vaut le détour, mais tant qu’à y être, il aurait peut-être fallu rester un jour de plus ou deux (ne serait-ce que pour aller plus près du volcan Barú).
  • Avec ce programme, je n’ai pas eu le temps de voir la côte caraïbe du Panama : c’est un petit regret que j’ai en rentrant (mais ça me donnera un prétexte pour y revenir !). Si vous souhaitez intégrer la côté caraïbe à un itinéraire d’une semaine au Panama, il faut à mon avis : 
    • soit renoncer à aller à Boquete (mais ça peut être dommage aussi !) ;
    • soit remplacer la visite des écluses de Miraflores par celles de Gatún : un peu plus loin et peut-être un peu moins emblématiques (avec les bons et les mauvais côtés), mais cela aurait peut-être permis d’envisager en plus un crochet par la côte caraïbe, au moins au niveau du Fort de San Lorenzo, voire peut-être jusqu’à Portobelo.

Des idées d’extension pour un voyage au Panama

Envie de prolonger votre séjour au Panama ? Je vous propose pour finir cet article quelques suggestions pour enrichir votre voyage.

L’archipel de San Blas (Guna Yala) – de 2 à 4 jours

Véritable carte postale tropicale, l’archipel de San Blas regroupe plus de 300 îles et îlots bordés de sable blanc et d’eaux turquoise. C’est un endroit idéal pour déconnecter et profiter du mode de vie des Guna, le peuple indigène qui habite ces îles.

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L’archipel de Bocas del Toro – de 3 à 4 jours

Situé dans la mer des Caraïbes, Bocas del Toro séduit par son atmosphère décontractée, ses maisons colorées et ses spots parfaits pour la plongée ou le snorkeling. C’est aussi un excellent point de chute pour explorer la nature luxuriante environnante.

La région de Colón et Portobelo – de 1 à 2 jours

À l’entrée du canal de Panama côté Atlantique, la ville de Colón est surtout intéressante pour son accès à Portobelo, un ancien port colonial espagnol classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Les vestiges historiques, les forts et la baie paisible de Portobelo méritent un détour.

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Panama City – 1 jour

Même si la capitale est souvent le point de départ du voyage, il est possible de prolonger la découverte de Panama City au-delà du centre historique de Casco Viejo. Le Parc Métropolitain, une oasis verte en pleine ville, offre de jolies randonnées et des points de vue sur la skyline. Quant à Panamá Viejo, les ruines de la première ville coloniale fondée par les Espagnols en 1519, elles racontent les débuts de l’ère coloniale au Panama.

La province du Darién – de 3 à 5 jours

Pour les voyageurs les plus aventureux, la province du Darién est un territoire de jungle dense, réputée pour ses paysages sauvages et ses communautés autochtones. Cette région reste assez reculée et demande une logistique spécifique (guide obligatoire).

*

Bon voyage au Panama !

Grâce à ces suggestions, vous pouvez désormais construire votre itinéraire au Panama pour une durée de 1 à 3 semaines. Bon voyage au Panama !

Et n’hésitez pas à consulter nos récits de voyage au Panama :

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