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Retour de Géorgie : mon vol Tbilissi-CDG (AF1053)

Dans cet article, je vous partage mon expérience à bord du vol retour vers Paris depuis Tbilissi, en A320 avec Air France, au retour d'un voyage en Géorgie.

Vue sur l'Airbus A320 Sharklets (F-HEPK) qui opèrera mon vol retour entre Tbilissi et Paris
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Le 20/09/2025

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Le 20/09/2025

Après quelques jours passés dans la capitale géorgienne et ses environs, il est temps pour moi de rentrer en France. Depuis l’aéroport de Tbilissi, les options ne sont pas nombreuses, à plus forte raison si l’on souhaite privilégier des vols directs. Je fais au plus simple : un vol direct avec Air France !

Dans cet article, je vous partage l’expérience de mon vol retour Tbilissi-Paris, opéré par Air France en juin 2025. Je vous raconterai notamment mon trajet vers l’aéroport, l’expérience au sol à Tbilissi et le service offert à bord.

Les informations sur le vol (AF1053)

Le vol retour entre Tbilissi et Paris (aéroport Roissy-Charles de Gaulle) est d’une durée prévue de 5h15, opéré en A320. Si vous ne l’avez pas déjà fait, je vous invite à lire le récit de mon vol aller Paris-Tbilissi (AF1052), que j’ai pris quelques jours plus tôt pour venir en Géorgie.

Informations sur le vol :

  • Numéro de vol : AF1053
  • Appareil (siège) : Airbus A320 Sharklets (12A)
  • Date du vol : le 26 juin 2025
  • Départ : Tbilissi (TBS) à 11h55 (GMT+4)
  • Arrivée : Paris-Roissy Charles-de-Gaulle (CDG) à 15h10 (GMT+2)

Au moment où j’ai pris ce vol (en juin 2025), Air France opérait trois vols par semaine vers la capitale de la Géorgie. D’autres vols étaient opérés par la compagnie nationale géorgienne Georgian Airways, en partage de code.

Consultez le site d’Air France pour voir les offres de vols vers Tbilissi.

Rejoindre l’aéroport de Tbilissi depuis le centre-ville

Pour rejoindre l’aéroport de Tbilissi, plusieurs options existent :

  • le bus numéro 337 : c’est l’option la moins chère pour rejoindre l’aéroport (1 GEL, soit environ 0,3€ seulement !). Les bus effectuent des liaisons régulières entre le centre-ville de Tbilissi et l’aéroport entre 7h et 23h. Il faut compter une heure de trajet environ ;
  • le taxi : plus rapide (comptez 20 à 30 minutes), pour 40 à 50 GEL environ. Potentiellement plus, si vous êtes mauvais en négociation (c’est obligatoire, vous serez très vite repéré en tant que touriste) ;
  • le Bolt (Uber n’existe pas vraiment en Géorgie, l’application Bolt est largement utilisée et, dans une moindre mesure, Yandex) : comme un taxi, mais sans besoin de négocier et souvent moins cher (30 GEL environ).

C’est cette dernière option que j’ai choisi pour rejoindre l’aéroport de Tbilissi depuis mon hôtel (lire aussi mon avis sur le Monday Hotel de Tbilissi), situé près de la station de métro Marjanishvili. Pour moins de dix euros, c’est vraiment l’option la plus pratique pour rejoindre l’aéroport de Tbilissi.

L'intérieur du taxi Bolt que j'ai utilisé pour aller à l'aéroport de Tbilissi depuis mon hôtel dans le centre-ville de la capitale géorgienne
Les Bolt sont l’option la plus pratique pour rejoindre l’aéroport de Tbilissi depuis le centre-ville (le trajet coûte moins de 10 euros)

L’expérience au sol à l’aéroport de Tbilissi, en Géorgie

L’aéroport de Tbilissi n’est pas très grand. Pour ainsi dire, il n’y a qu’un seul grand hall, et vous ne pourrez pas vous perdre en chemin !

J’ai pu m’enregistrer en ligne la veille, mais je dois encore passer par les comptoirs d’Air France pour déposer mon bagage en soute. Ce sera l’affaire de quelques minutes, car il n’y a strictement personne aux comptoirs. Si ce n’est deux agents de l’aéroport à l’entrée de (l’inexistante) file d’attente pour contrôler vos documents de voyage (passeport).

La vue sur les comptoirs Air France à l'enregistrement de mon vol à l'aéroport de Tbilissi (Géorgie)
Même si le vol sera complet, les comptoirs Air France à l’aéroport de Tbilissi sont encore vides

Derrière les comptoirs, on peut voir de gros logos du groupe ADP. En effet, l’aéroport de Tbilissi est l’un des aéroports à l’international opéré par le groupe français qui exploite les aéroports parisiens (avec Santiago du Chili, Amman, Zagreb, etc.).

La prochaine étape est celle des contrôles de sécurité : il me faudra moins de dix minutes pour passer le contrôle à la frontière puis le filtre de sécurité.

Après les contrôles, comme dans tous les aéroports du monde, un grand magasin Duty Free permet de ramener des souvenirs du pays, et notamment du vin géorgien (eh oui, la Géorgie serait l’inventeur du vin : le breuvage y serait produit depuis 8000 ans…). Attention : les prix du vin géorgien sont ici plus de deux fois plus élevés que dans les boutiques en ville…

Après le filtre de sécurité, le magasin Duty Free vend de nombreux vins géorgiens (au moins deux fois plus cher que dans le centre-ville de Tbilissi)
Après le filtre de sécurité, le magasin Duty Free vend de nombreux vins géorgiens (au moins deux fois plus cher que dans le centre-ville de Tbilissi)

Le salon Prime Class de Tbilissi

Grâce à mon statut Flying Blue avec Air France, j’ai accès au salon de l’aéroport. Au comptoir d’enregistrement, on m’a remis une invitation (un papier sous la forme d’une carte d’embarquement) au salon Prime Class de l’aéroport de Tbilissi. C’est le seul salon de l’aéroport.

L’entrée du salon est situé à l’autre bout du magasin Duty Free, à l’opposé de la porte d’embarquement de mon vol Air France pour Paris. Je vous rassure : cela reste à distance raisonnable de marche (1 à 2 minutes à tout casser) !

L'entrée du salon Prime Class, à l'aéroport de Tbilissi (Géorgie)
L’entrée du salon Prime Class, à l’aéroport de Tbilissi

L’accueil à l’entrée du salon est rapide. Le salon est relativement petit, et il est découpé en deux parties distinctes :

  • une première partie prend la forme d’un patio ouvert sur le terminal (c’est là que je trouverai une place). Les tables sont assez entassées, vu l’espace restreint, et l’espace est ouvert sur le terminal (il est donc assez bruyant).
  • l’autre partie n’est pas plus grande, mais plus feutrée, et isolée de l’aérogare et du reste du salon par des portes-fenêtres laissées ouvertes (c’est donc tout aussi bruyant). C’est là que se trouvent les buffets.

Comme plusieurs vols partent à peu près à cette heure en fin de matinée (notamment vers Tel Aviv ou Istanbul), il y a pas mal de monde ! Et l’espace n’est pas très adapté à des voyageurs solo (les tables sont regroupées) : je suis obligé de monopoliser un espace de 4 places pour moi tout seul…

Ayant bien petit-déjeuné à l’hôtel le matin, j’ai fait l’impasse sur le buffet. Le buffer du salon a le mérite d’exister, avec quelques spécialités géorgiennes qui m’ont eu l’air plutôt qualitatives, mais le choix reste assez limité.

La vue depuis ma table au salon Prime Class de l'aéroport de Tbilissi (Géorgie)
La vue depuis ma table au salon Prime Class de l’aéroport de Tbilissi

C’est parti pour 5h de vol en A320 !…

C’est l’heure de rejoindre la porte pour l’embarquement de mon vol. L’embarquement débute à l’heure (il faut dire aussi que l’avion est arrivé la veille au soir à Tbilissi), dans le respect des priorités.

Pas de surprise : je retrouve la même cabine qu’à l’aller. La cabine classique d’un A320, pas la plus confortable pour un vol d’une durée programmée de 5h15 tout de même ! Pour améliorer le confort, la cabine est armée en mode « long courrier » : un coussin est disposé sur chaque siège.

La cabine de notre A320 est configurée en 3 – 3. Les sièges sont équipés de prises USB‑C, et l’avion dispose d’un wifi fonctionnel. Pour l’heure, seul le pass Messages (qui permet d’envoyer des messages via Whatsapp, Facebook Messenger, etc.) est gratuit. Mais d’ici fin 2026, Air France compte proposer un wifi très haut débit gratuit à bord de tous ses vols.

Cette fois, et contrairement au vol aller (où j’avais pu profiter d’une rangée pour moi tout seul), la cabine est bien remplie. J’ai gardé mon siège hublot à l’issue de secours. Autre changement par rapport au vol aller : aujourd’hui, le vol est opéré par un Airbus A320 équipé de Sharklets, qui permettent de réduire la consommation de carburant en vol.

L'Airbus A320 est configuré en 3-3 : une configuration classique pour les vols moyen-courrier
L’Airbus A320 est configuré en 3 – 3 : une configuration classique pour les vols moyen-courrier

Le service de l’unique prestation de ce vol débutera environ une heure après le décollage. Il s’agit d’un sandwich et d’un palet breton. Le sandwich est petit et, contrairement au vol au départ de Paris, de qualité médiocre : un pain viennois avec quelques légumes, sans assaisonnement.

Heureusement : une hôtesse m’avait gentiment proposé un verre de champagne avant (une gentille attention liée à mon statut Flying Blue)…

Ce sandwich sous cellophane et ce palet breton composent l'unique offre solide proposée à bord de ce vol retour de Tbilissi (Géorgie)
Ce sandwich sous cellophane et ce palet breton composent l’unique offre solide proposée à bord de ce vol retour de Tbilissi

Durant le vol, l’équipage passe quelques fois dans l’allée pour proposer de l’eau. C’est plutôt le service minimum ! Un bar reste toutefois disponible en libre-service dans le galley à l’arrière de l’avion. Il n’y a que des boissons, et rien à grignoter (comme c’est le cas sur les vols long-courrier).

Pendant le vol, dans le galley arrière, des boissons sont disponibles en libre-service
Pendant le vol, dans le galley arrière, des boissons sont disponibles en libre-service

L’arrivée à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle à Paris

Après un peu plus de cinq heures de vol, nous atterrissons avec quelques minutes d’avance à l’aéroport de Roissy, face à l’ouest. Notre poste de stationnement sera situé au hall L du terminal 2E.

Au roulage, nous faisons la course avec cet Airbus A318, désormais un oiseau rare ! À la date de ce vol, Air France était la seule compagnie aérienne au monde qui continuait d’opérer des Airbus A318.

Un Airbus A318 d'Air France, aperçu depuis le hublot lors du roulage à l'aéroport de Paris-Roissy Charles de Gaulle
Un Airbus A318 d’Air France, aperçu depuis le hublot lors du roulage à l’aéroport de Paris-Roissy Charles de Gaulle

Malheureusement, nos quelques minutes d’avance fonderont comme neige au soleil, car le personnel au sol n’est pas prêt à nous accueillir. Nous patientons quelques minutes le temps que cela soit le cas. Le débarquement est rapide, direction le LISA, le train interne qui assure la liaison avec le hall K, où se situent les contrôles frontières et la zone de récupération des bagages.

Vue au débarquement du vol AF1053, au niveau du hall L du terminal 2E de l'aéroport de Paris-Roissy Charles de Gaulle
Vue au débarquement du vol AF1053, au niveau du hall L du terminal 2E de l’aéroport de Paris-Roissy Charles de Gaulle

Le contrôle de la PAF sera très rapide, grâce aux nombreux sas PARAFE fonctionnels. Malheureusement, la livraison des bagages prendra près de quarante minutes. C’est encore trop souvent le cas à Roissy.

Mon verdict : une note de 6/10

Un vol correct, en dépit d’une offre solide très perfectible. Comme pour le vol aller, la cabine d’un A320 n’est pas la plus confortable pour 5h de vol. Le siège aux issues de secours permet d’améliorer nettement le confort, en particulier dans une cabine remplie. Au départ de Tbilissi, l’offre solide est trop faible : un seul sandwich, de qualité médiocre. Le verre de champagne est une gentille attention de l’équipage. Cela se traduit dans la note du personnel, même si ses moyens sont plutôt limités pour rendre agréable ce vol de cinq heures en configuration moyen-courrier.

  • Note du siège : 8/10.
  • Note de la restauration (dont salons) : 2/10.
  • Note du personnel : 8/10.

Cet article a été rédigé sur la base d’un voyage effectué en juin 2025.

Voyager à Tbilissi : fiche pratique

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