Qatar Airways est la compagnie nationale du Qatar. Elle est basée à l’aéroport international de Doha, la capitale du Qatar, et dessert de très nombreuses destinations à travers le monde. La compagnie se vante d’être l’une des meilleures compagnies du monde, classée 5* au classement Skytrax. Elle offre régulièrement des tarifs attractifs entre l’Europe et l’Asie.
Dans cet article, je vous partage mon expérience d’un voyage sur Qatar Airways vers le Kazakhstan. Ce voyage a été réalisé en classe économique, en octobre 2025. Je vous raconterai mes vols Paris-Doha puis Doha-Almaty, le service à bord, et comment s’est passée ma correspondance à Doha.
Sommaire de l’article :
La réservation du vol
J’ai réservé ce billet aller-retour entre Paris et Almaty, la plus grande ville du Kazakhstan (et ancienne capitale du pays) en juin, soit à peu près 4 mois avant le début de mon voyage. À l’époque, j’ai pu profiter d’un excellent tarif avec la compagnie Qatar Airways : moins de 310 euros l’aller-retour !
Grâce aux outils de recherche de vols de Google Flights, j’ai fait en sorte de prévoir une escale de quelques jours à Doha au retour. En effet, je ne connaissais pas encore le Qatar, et c’était l’occasion pour moi d’ajouter une nouvelle destination de plus à mon tableau de chasse !
Le trajet global est le suivant :
- à l’aller : je pars de Paris le lundi soir, direction Doha où je fais une courte escale en pleine nuit avant de repartir vers Almaty, où j’arrive le mardi en début de matinée (vous êtes ici !) ;
- au retour : je quitte Almaty le jeudi matin pour arriver au Qatar en début d’après-midi. Je fais une escale de 2 nuits à Doha, avant de repartir ensuite le samedi matin vers Paris, où j’arrive en milieu d’après-midi.
Par ailleurs, avec votre billet d’avion Qatar Airways, vous pourrez aussi profiter de tarifs très avantageux sur des hôtels à Doha pendant une escale de 1 à 4 jours au Qatar (lire mon article sur le programme Discover Qatar).
Vol n°1 : Paris-Doha (QR44)
Place au premier vol de ce voyage vers le Kazakhstan : le Paris-Doha ! Ce vol sera opéré en Airbus A350-900, un avion moderne et confortable. C’est mon premier vol avec Qatar Airways, la meilleure compagnie aérienne du monde, si l’on en croit le classement Skytrax de 2025.
Informations sur le vol :
- Numéro de vol : QR44
- Appareil (siège) : Airbus A350-900 (22K)
- Date du vol : le 6 octobre 2025
- Départ : Paris-Roissy Charles-de-Gaulle (CDG) à 17h20 (GMT+2)
- Arrivée : Doha (DOH) à 0h40 (GMT+3)
Qatar Airways opère jusqu’à 4 vols quotidiens entre Paris et Doha. Depuis le hub de Doha, les passagers peuvent ensuite rejoindre de nombreuses destinations à travers le monde, et notamment en Asie. J’ai choisi ce vol en fin d’après-midi qui me permettait d’arriver à Almaty en début de matinée.
Le parcours au sol à l’aéroport de Roissy
Comme à mon habitude, j’arrive à l’aéroport de Roissy en RER B. D’ordinaire, je voyage plutôt avec Air France. Mais cette fois, je dois m’arrêter à la première gare, puis prendre le CDGVAL vers le Terminal 1. En effet, la compagnie aérienne Qatar Airways part de ce terminal.
Je m’étais enregistré en ligne, mais je dois déposer mon bagage en soute. J’arrive à l’aéroport environ deux heures avant le départ de mon vol, et la file d’attente est très raisonnable : en dix minutes à peine, c’est bouclé.

Un passage au Terminal 1 de l’aéroport de Roissy, veut dire qu’il faut ensuite emprunter les emblématiques « tubes » de l’aéroport. Ce sont les fameux escalators un peu rétro-futuristes, imaginés par l’architecte Paul Andreu à l’ouverture de l’aéroport, dans les années 1970.

Le Terminal 1 a été agrandi quelques années plus tôt, avec l’inauguration d’un nouveau satellite moderne. On rejoint ce satellite grâce à un long escalator souterrain, avant de remonter au niveau de la surface pour passer le poste d’inspection-filtrage. Deux lignes seulement sont ouvertes, et les équipements modernes de sûreté semblent faire des siennes : une grande file de bagages se forme sur le tapis, et l’attente parait inutilement longue.
Une fois les contrôles passés, on remonte (encore) un escalator pour atteindre la grande zone commerciale duty-free. On trouve ici toutes les grandes marques présentes dans la plupart des aéroports du monde…

En se retournant, une grande baie vitrée permet, comme un clin d’œil du moderne à l’ancien, d’admirer le « Camembert », le premier terminal historique de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. À la construction de l’aéroport, d’autres petits terminaux circulaires étaient construits en satellite autour du grand Camembert. Certains sont encore en activité ; d’autres ont été détruit pour laisser place au nouveau grand satellite, rectiligne et moderne.

Mon avion est déjà là ! Ce soir, c’est l’A350-900 immatriculé A7-ALK qui m’emmènera de Paris vers Doha. Je n’ai plus qu’à attendre le début de l’embarquement, dans un joli terminal rénové. Dans les espaces d’attente, dotés de nombreux sièges, le mobilier rappelle le style des grandes brasseries parisiennes. So chic, « Paris vous aime » !

L’installation à bord de mon A350-900
Environ une heure avant l’heure théorique de départ, l’embarquement débute. Les passagers sont appelés par zone, en fonction de leur classe de voyage et de leur numéro de siège. Comme je voyage en classe économique, j’ai un peu de temps devant moi.

Une quinzaine de minutes plus tard, toutefois, je suis installé à mon siège. J’ai opté pour le siège 22K, un siège hublot sur la droite de la cabine.
Jusqu’à trois jours avant le départ, la sélection des sièges sur mes vols Qatar Airways était payante ; mais à partir de 72h avant le départ, j’ai pu choisir gratuitement mon siège dans la cabine (hors sièges en issue de secours et/ou à l’avant de la cabine, qui restaient soumis à une surcharge tarifaire).
Je découvre à bord une cabine moderne et agréable (heureusement, l’A350 est un avion récent, tout de même !). L’écran est de bonne qualité, et il est même possible de connecter son téléphone pour l’utiliser comme télécommande (une fonctionnalité que je n’utiliserai pas). Le siège est confortable, et je suis agréablement surpris du pas qui sépare deux rangées de sièges : l’espace est très agréable pour une classe économique.

Le service en vol
Le vol est prêt à partir légèrement en avance, et nous quittons le point de stationnement pile à l’heure. C’est parti pour un peu moins de 6h de vol direction Doha !
À bord de ses vols vers Doha, Qatar Airways ne sert qu’un seul vrai repas. Le service arrive à mon siège environ deux heures après le départ. Cela tombe bien, il est environ 19h20 heure de Paris, pile l’heure du dîner !
Le plateau servi est une prestation classique sur long courrier. Mais le service qui l’accompagne est particulièrement prévenant et souriant. Par exemple : les bouteilles de vin, même en classe économique, sont élégamment présentées au passager avant de servir un verre.

Trois choix de plats chaud sont proposés : du bœuf, du poulet et une option végétarienne. À ma rangée, les trois options sont encore disponibles. Une bouteille d’eau est aussi déposée sur le plateau. Pour les autres boissons, une large sélection est disponible sur le trolley, alcools compris. Les boissons chaudes (thé/café) sont là dès le premier passage, mais un second service de boissons aura lieu au moment de débarrasser les plateaux. À ce moment-là, la boisson chaude est même accompagnée d’un petit spéculoos !
Plus tard dans le vol, quelques passages de boissons (déjà préparées sur un plateau) auront lieu.
Un peu avant l’atterrissage à Doha, le personnel repassera distribuera ce qui constitue une deuxième prestation bien légère : un sachet de pop corns sucrés, mélangé à des M&Ms (un peu étrange). C’est léger, pas très sain… mais circonstance atténuante : il est près de minuit à Doha.
Ma correspondance à Doha
L’Airbus A350-900 atterrit à l’heure à l’aéroport international de Doha. Quelques minutes de roulage suffiront à rejoindre les portes E, proches du taxiway d’où nous sortons de la piste. Je sors de l’avion à 0h40 précises, ma correspondance n’est pas compromise ! D’autant que, en arrivant depuis Paris, nous pouvons rejoindre le terminal directement, sans avoir besoin de repasser un filtre de sûreté. C’est très appréciable.
Dans les allées du terminal, des grands panneaux d’information permettent de repérer la porte d’embarquement de son prochain vol. Tout est pensé pour faciliter les correspondances. Pour mon prochain vol en direction d’Almaty, au Kazakhstan, je dois me rendre en porte C62.

Sur le chemin entre les portes E et C, je tombe sur The Orchard. C’est un immense jardin tropical, inauguré en 2022 en plein cœur de l’aérogare. Un peu sur le modèle de ce qui existe depuis au moins une décennie à l’aéroport de Singapour. Mais c’est très réussi quand même !

Le jardin est fait de petites allées où il est presque possible de s’isoler du tumulte de l’aérogare et de ses centaines de passagers en correspondance, même en plein milieu de la nuit. De nombreux bancs permettent de se reposer au calme ; certains n’hésitent pas à dormir. Mais moi, j’ai un vol à prendre !
Vol n°2 : Doha-Almaty (QR391)
En effet, j’ai 1h10 de correspondance, sur le papier et en réalité, avant mon deuxième vol. Et j’en ai encore pour 5h de vol environ, quand même ! Ce vol, vers ma destination finale au Kazakhstan, sera opéré en A320 Sharklets.
Informations sur le vol :
- Numéro de vol : QR391
- Appareil (siège) : Airbus A320 Sharklets (20A)
- Date du vol : le 7 octobre 2025
- Départ : Doha (DOH) à 1h50 (GMT+3)
- Arrivée : Almaty (ALA) à 9h15 (GMT+5)
Ce vol n’opère que trois fois par semaine, les mardi, jeudi et samedi. J’ai préféré prendre ce vol plutôt que l’autre vol qu’opère quotidiennement Qatar Airways entre Doha et Almaty. En effet, cet autre vol arrive vers 2h du matin au Kazakhstan : je préfère arriver sur place en début de matinée !
L’embarquement à Doha
À peine le temps de flâner dans l’aéroport, l’embarquement est lancé, autour de 1h du matin. Ce sera un peu long, car c’est un embarquement par bus ! Il faut attendre que le bus soit rempli, puis une assez longue route nous attend. Notre Airbus A320 est garé à l’autre bout de l’aéroport…

Je m’installe à bord de l’Airbus A320 à mon siège hublot, du côté gauche de l’appareil. Comme sur le vol précédent, j’ai pu choisir gratuitement mon siège (parmi ceux restants) dès 72h avant mon vol.
Je découvre une nouvelle fois une cabine confortable, avec beaucoup d’espace pour les jambes. Par contre, cet A320 n’est pas équipé d’écrans individuels (avec l’application dédiée et le Wifi de l’appareil, il est possible d’utiliser son téléphone ou sa tablette comme écran d’appoint). Mais ce n’est pas très grave pour moi : je compte dormir !
Ce n’est que vers 2h10 du matin que le vol décolle du sol qatarien. Je peux profiter d’une jolie vue sur Doha : ici au niveau de The Pearl, un complexe faramineux d’îles artificielles en construction depuis 2007. Le tout pour la modique somme de 15 milliards de dollars…

Le service à bord
Comme sur le vol précédent, la prestation à bord sera composée d’un seul plateau repas pour tout le vol. J’opte pour le poulet et les nouilles, un plat simple mais goûteux. Bon point : l’entrée, les plats chauds proposés, et le dessert seront tous différents par rapport à mon vol précédent (Paris-Doha).

En réalité, cette unique prestation est suffisante (à titre de comparaison : Air France ne sert qu’un sandwich et un biscuit sur un vol Tbilissi-Paris, d’une durée à peine plus courte). Surtout, c’est très bien en considérant que la majorité des passagers sont en correspondance !
Là où le bât blesse, c’est que cette seconde prestation est servie à nouveau juste après le décollage. Avec, pour ne rien arranger, un service qui s’éternise. Je reçois mon plateau vers 3h30 du matin, heure de Doha. Cela m’aurait semblé plus agréable de servir la prestation plus proche de l’arrivée, pour augmenter le temps de repos sur ce vol de nuit.
Le service est tout aussi prévenant que sur le Paris-Doha, même si l’équipage est un peu moins souriant. Du coup, je prends conscience que les mêmes gestes sont répétés de façon assez mécanique entre les deux vols. Ce qu’on gagne en qualité de service perd un peu en spontanéité, dommage.
L’arrivée au Kazakhstan, à Almaty
J’arrive tout de même à dormir pendant 2h à 2h30 sur ce « court vol long ». Vers 8h heure d’Almaty, je me reveille et j’ouvre le hublot. Effet whaouh garanti : une vue sublime sur les montagnes du Kirghizistan !

Il reste en réalité à peine une heure de vol, et nous entamons bientôt la descente. Almaty est au pied d’une très grosse chaîne de montagnes, que nous survolons en venant depuis Doha. Ce n’est qu’une fois passée la chaîne de montagnes que nous pouvons entamer notre descente. Comme nous sommes déjà à peu près au-dessus de notre destination, nous devons faire des tours pendant la descente ! Le paysage parait presque lunaire.

L’avion atterrit finalement à l’aéroport d’Almaty à 8h15, avec près d’une heure d’avance sur l’horaire prévu. Pas de doute (du moins, si vous lisez le cyrillique), nous sommes bien arrivés à destination. Des avions d’autres compagnies kazakhs sont présents au sol : la compagnie nationale Air Astana, et une des compagnies low cost du pays, SCAT Airlines, que j’aurais l’occasion de tester un peu plus tard pendant mon voyage au Kazakhstan.

Le temps de roulage vers la porte de stationnement est court. Mais comme cela semble très fréquent dans les aéroports du Kazakhstan, l’avion s’arrête en amont de son point de stationnement, avant d’être tracté au sol pour se garer à la porte. Cela retarde un peu le débarquement.
Un quart d’heure après l’atterrissage, je suis néanmoins à l’intérieur de l’aérogare, avec une dernière vue sur l’avion du jour qui m’amène de Doha.

Il faut moins de dix minutes pour rejoindre et passer les filtres d’immigration. Nous sommes l’un des rares vols venant de l’étranger à cette heure, et de nombreux comptoirs sont également ouverts pour contrôler les passeports.
Moins de cinq minutes plus tard, les valises sont déjà livrées !

Dès la sortie de l’aéroport, quelques rabatteurs vous proposent leurs services de taxi (flairant la bonne affaire). Un « niet, spassiba » suffit à les décourager. J’avais préalablement téléchargé l’application Yandex Go (l’équivalent local de Uber) pour rejoindre mon hôtel dans le centre-ville d’Almaty. Le trajet prendra environ 45 minutes depuis l’aéroport, pour environ 5100 KZT (soit 8,5 €), pourboire inclus. Un tarif très bon marché !

Mon verdict : une note de 9/10
Qatar Airways propose une prestation de haut niveau, à un rapport qualité-prix exceptionnel sur ce vol. Les cabines sont confortables, avec un espace pour les jambes notable pour des vols en classe économique, y compris sur le segment opéré en A320. Le confort général pâtit néanmoins d’une escale obligée à Doha, ici en plein milieu de la nuit, qui nuit au repos. Même si, depuis Paris, la correspondance est facilitée par l’absence de contrôles de sûreté à repasser ! Le service unique du deuxième vol aurait davantage pu être adapté aux horaires atypiques de ce vol Doha-Almaty. Le personnel est attentionné, même si les gestes (et les attentions qui les accompagnent généralement) semblent assez robotiques et manquent un peu de spontanéité. Pour 300 euros aller-retour environ, on ne va pas se plaindre…
- Note du siège : 10/10.
- Note de la restauration : 9/10.
- Note du personnel : 8/10.
Cet article a été rédigé sur la base d’un voyage effectué en octobre 2025.
Voyager au Kazakhstan : fiche pratique
- Se rendre au Kazakhstan :
- les deux grands aéroports internationaux du pays sont Astana (au nord) et Almaty (au sud) : des vols réguliers avec Air Astana (la compagnie nationale), Qatar Airways, Turkish Airlines, LOT…

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