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Louer une voiture au Panama : mon expérience

Le récit de mon expérience d'une location de voiture au Panama (avec Hertz). Bien loin des récits d'horreur que j'avais lus, avant de partir, sur Internet…

Des embouteillages sur la route Panaméricaine, lors de la traversée de Santiago de Veraguas
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Lecture : 17 min

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Le 07/06/2025

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Le 07/06/2025

Si vous envisagez de voyager au Panama, vous hésitez peut-être à louer une voiture sur place. Cela vous permettra d’être plus flexible dans votre découverte du pays. Mais si comme moi vous avez fait quelques recherches sur internet, vous êtes sûrement tombés sur des informations alarmantes qui vous font hésiter : arnaques dans les agences, état des routes, agents de police corrompus…

Dans cet article, je vous partage mon expérience de la location d’une voiture et de la conduite au Panama. En effet, j’ai eu la chance de voyager au Panama en mai 2025. Mon verdict : j’ai adoré !

Pourquoi louer une voiture lors d’un voyage au Panama ?

Pour mon voyage au Panama, j’avais décidé de parcourir le pays le long de la célèbre Panaméricaine, avec des étapes dans la péninsule d’Azuero et jusqu’à Boquete, à l’ouest du pays. Louer une voiture m’a donc permis de pouvoir me déplacer en autonomie et avec toute la flexibilité nécessaire.

Pour se déplacer entre les différentes villes du Panama, il existe un réseau assez performant de minibus qui sillonnent le pays. Vous en croiserez énormément le long de la Panaméricaine : ils vous doubleront en trombe sur la route ! La solution idéale si vous aimez l’aventure, sans doute (un peu d’espagnol ne sera pas de trop). Bon, personnellement, j’ai préféré louer une voiture quand même…

Dans la ville de Panama City, le réseau Uber fonctionne très bien et est très économique. Par exemple, une course entre le quartier financier et le Biomuseo m’avait coûté environ 9$. C’est une option que je recommande pour découvrir Panama City (même en allant jusqu’aux écluses de Miraflores sur le canal de Panama). Si vous passez plusieurs jours à Panama City, louez votre voiture dans une agence du centre-ville, au moment de quitter Panama City. Et en attendant, déplacez-vous en Uber : ce sera plus économique.

La vue dans le rétroviseur sur Playa Toro, à Pedasi au Panama
Sans louer une voiture au Panama, comment pourriez-vous obtenir une telle vue dans le rétroviseur (ici à Playa Toro, près de Pedasi) ?…

Préparer son voyage au Panama

Louer une voiture au Panama : les agences et les tarifs

Il y a beaucoup d’agences de location de voiture au Panama, y compris à l’aéroport international de Tocumen à Panama City. À l’aéroport, toutes les grandes agences ont leur bureau (au terminal 1) : Hertz, Avis, National…

Pour ma part, j’ai fait le choix de passer par le loueur Hertz. Les tarifs depuis l’aéroport étaient parmi les plus compétitifs.

Attention : le tarif affiché en ligne correspond à la location « brute », auquel il faudra ajouter le coût de l’assurance obligatoire. Par exemple, le tarif affiché en ligne était de 102$ pour une semaine (pour un Hyundai Tucson). Mais en incluant l’assurance obligatoire, le montant est passé à 331$ !

En réalité, c’est un tarif qui reste très raisonnable (environ 42€/jour). Mais cette différence de prix explique de très nombreux commentaires en ligne évoquant des « arnaques ».

Dans mon cas, peu après ma réservation en ligne, j’ai reçu de l’agence Hertz au Panama un courriel de confirmation, avec un lien pour me pré-enregistrer. Sur leur site, j’ai pu sélectionner l’assurance que je souhaitais, avec le coût affiché de façon transparente : j’étais donc prévenu à l’avance, et j’ai pu prendre mon temps pour choisir l’assurance la plus adaptée à mes besoins.

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Le conseil de Christophe : À l’aéroport de Tocumen, les loueurs de voiture sont situés au terminal 1, tandis que les vols internationaux arrivent au terminal 2. Des bus (gratuits) relient régulièrement les deux terminaux (10 minutes environ).

Quel type de véhicule louer au Panama ?

L’autre grande question que vous vous poserez est celle du type de véhicule à louer pour voyager à travers le Panama. La Panaméricaine, la grande route qui traverse le Panama d’est en ouest, est en bon état : n’importe quel véhicule fera l’affaire ! C’est aussi le cas des autres routes principales du Panama : vers Colon, vers la péninsule d’Azuero ou encore vers Boquete.

Pour accéder aux plages, ou à certaines villes reculées du pays, les routes panaméennes sont parfois dans un état plus précaire. Je l’ai illustré dans le récit de mon voyage jusqu’à Santa Fe au Panama, par exemple. Les routes relèvent davantage de la piste caillouteuse : rien d’insurmontable, mais avec un véhicule au bas-de-caisse surélevé (type SUV), vous serez plus à l’aise.

Le 4x4 n’est vraiment nécessaire que dans quelques cas très particuliers (par exemple pour aller sur l’archipel des San Blas). Des contrôles/péages ont lieu en amont de ces routes pour vérifier que votre véhicule est adapté.

Pour ma part, j’ai loué un Hyundai Tucson (un véhicule type SUV). Avec lui, j’ai pu suivre l’intégralité de mon itinéraire au Panama comme prévu ! J’ai roulé de Panama City jusqu’à la plage de Venao au sud de la péninsule d’Azuero. Puis jusqu’à Boquete, à l’ouest du pays, en passant par Santa Fe.

Les grandes agences de location renouvellent régulièrement leur flotte de véhicule, mais les kilométrages peuvent tout de même être assez importants. À titre d’exemple, le Tucson que j’ai loué avait 79000km au compteur.

Attention au surcoût des assurances obligatoires

Comme je l’indiquais plus haut, les tarifs affichés en ligne par les agences de location de voiture au Panama n’incluent pas les coûts de l’assurance. Au Panama, il est obligatoire de souscrire au minimum à une assurance responsabilité civile (en réalité, c’est aussi le cas dans la plupart des pays, mais le coût est généralement inclus dans le tarif affiché en ligne).

Ces assurances responsabilités civiles, indiquées sous le nom de LIA (Liability Insurance Automobile) ou TPL (Third Party Liability), devraient vous coûter de l’ordre de 20$/jour en plus du tarif affiché en ligne. Tenez-en compte dans votre budget. Dans mon cas, le tarif était affiché clairement au moment du pré-enregistrement en ligne (après la réservation).

Les assurances LIA/TPL permettent d’assurer les éventuels dommages aux tiers que vous causerez en cas d’accident avec votre véhicule.

En plus, il est possible de souscrire à des assurances complémentaires, pour les passagers du véhicule ou pour les éventuels dommages à votre véhicule (CDW pour Collision Damage Waiver). Mais ces risques sont parfois déjà couverts par les assurances de votre carte bancaire : pour ma part, j’ai décliné ces assurances optionnelles lors de mon voyage au Panama.

Conduire au Panama

L’état des routes au Panama

Vous lirez beaucoup de choses sur l’état des routes au Panama ! Les routes seraient dans un état très dégradé, ce serait un danger permanent pour les touristes… Dans cette section, je tiens à vous rassurer un peu ! Même s’il est vrai que l’état des routes est assez variable à travers le pays.

La Panaméricaine, la grande route (aux allures d’autoroute) qui traverse le pays d’est en ouest, jusqu’au Costa Rica, est dans un état globalement correct. Certains endroits sont parfois dégradés, avec quelques nids-de-poule, mais rien de très dangereux. Globalement, l’état de la route panaméricaine est comparable à l’état des autoroutes aux États-Unis.

En dehors de la Panaméricaine, l’état des routes est plus variable :

  • à l’ouest du pays, la route entre David et Boquete est de bonne qualité, et vous n’aurez aucune difficulté quelque soit votre véhicule ;
  • sur la péninsule d’Azuero, la route qui descend jusqu’à Playa Venao en passant par Chitré, Las Tablas et Pedasi est également de bonne qualité. Toutefois, l’accès aux plages peut nécessiter de rouler parfois sur des routes non goudronnées. Avec un véhicule au bas-de-caisse surélevé (type SUV), vous serez plus à l’aise, sans craindre pour votre caution !
  • depuis Santiago de Veraguas, la route vers San Francisco est belle (elle venait d’être refaite en mai 2025) mais les travaux étaient toujours en cours sur la deuxième partie jusqu’à Santa Fe. C’est ce que je raconte dans mon article détaillé sur la route entre San Francisco et Santa Fe. La route alterne alors entre passages au revêtement neuf, et passages défoncés avec de gros cailloux et d’immenses nids-de-poule : attention au pare-brise !

Les Panaméens signalent scrupuleusement tous les nids-de-poule et travaux en cours sur l’application Waze : un indispensable à télécharger pour rouler serein lors de votre séjour au Panama.

De San Francisco à Santa Fe, en attendant la fin des travaux, la route était par endroit très dégradée, et les nids-de-poule nombreux !
Certaines routes secondaires au Panama sont dans un état très dégradé (ici entre San Francisco et Santa Fe, pendant des travaux en mai 2025). Sur la Panaméricaine, l’état de la route est correct.

La logistique sur la route : stations essence, réseau mobile…

Les stations service sont très nombreuses au Panama, en particulier le long de la Panaméricaine (sauf entre Santiago de Veraguas et David) et des autres routes principales du pays. Vous ne craindrez pas la panne d’essence !

Plusieurs marques coexistent, et les infrastructures sont parfois de qualité inégale. J’ai eu l’impression que les stations essence de la marque Terpel étaient les mieux entretenues du pays. À la station essence, la plupart du temps, un pompiste est présent pour faire le plein de votre véhicule. Il n’est pas nécessaire de laisser un pourboire.

L’essence est très bon marché au Panama. Lors de mon voyage au Panama en mai 2025, le SP91 se négociait autour de 0,85€ le litre, seulement ! J’ai toujours pu payer par carte bancaire dans les stations service du Panama.

Autre détail d’importance pour préparer son itinéraire au Panama : la qualité de la couverture mobile. En effet, avoir internet est pratique pour suivre son itinéraire et, grâce à l’application Waze très utilisée au Panama, recevoir les alertes (nids-de-poule, police…). Globalement, lors de mon voyage au Panama, j’ai à de très rares exceptions près toujours eu accès au signal 3G pour avoir internet. Le reste du temps, il suffit de rouler quelques kilomètres pour accrocher de nouveau du signal…

Pour suivre votre itinéraire, attention : l’application Plans d’Apple ne permet pas d’afficher des itinéraires au Panama. Il faut utiliser une autre application, comme Google Maps ou mieux, l’application Waze, très utilisée au Panama.

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L’info utile de Christophe : Les Panaméens utilisent massivement Waze pour signaler les dangers sur la route : nids-de-poule, travaux, police…

Les embouteillages de Panama City

Oui, ils méritent une section à eux tous seuls : les bouchons de Panama City ! La circulation à Panama City est très dense, en particulier aux heures de pointe (le matin entre 7h et 9h, et le soir entre 17h et 19h). À ces heures, il peut y avoir de gros embouteillages dans la ville.

Prévoyez donc un peu de marge dans vos temps de trajet, en particulier lorsqu’il vous faudra rejoindre l’aéroport. D’autant que des accidents peuvent survenir à tout moment et bloquer entièrement la circulation (je vous explique pourquoi un peu plus bas, sur la conduite à tenir en cas d’accident).

La conduite à l’intérieur de Panama City est en effet assez agressive, plus que dans le reste du Panama : les gens n’hésitent pas à passer en force, et ils peuvent changer de file brusquement sans bien l’indiquer.

Au Panama, faites également attention aux vendeurs sur la route. Il y en a partout au Panama, mais généralement au bord de la route. C’est un peu comme si chez nous on avait des vendeurs de glace sur la bande d’arrêt d’urgence de l’autoroute ! Mais dans la capitale, c’est encore pire : dans les embouteillages de Panama City, les vendeurs sont carrément entre les files de voiture (et oui, il y a aussi des motards à Panama City…). 

Sans que cela ne soit pour autant vraiment pire que dans d’autres grandes villes du monde, je vous conseille d’éviter de conduire à Panama City : préférez utiliser les Uber, qui sont très peu chers (moins de 10$ pour traverser la ville aux heures de pointe).

Sur la route, au milieu des embouteillages de Panama City, des vendeurs n'hésitent pas à vous proposer des fruits ou autres victuailles : un peu risqué (pour eux) !
Sur la route, au milieu des embouteillages de Panama City, des vendeurs n’hésitent pas à vous proposer des fruits ou autres victuailles : un peu risqué (pour eux) !

La circulation et les parkings dans le reste du Panama

Ailleurs dans le pays, la conduite est plus apaisée. Dans les petites villes du Panama, il est très facile de se garer (cherchez l’église du village pour un emplacement au centre : il y a toujours une grande place avec des places de stationnement autour).

À certains endroits du pays, des personnes (les « bien cuidado ») peuvent s’attribuer une portion de trottoir qu’ils surveillent pendant que vous stationnez, moyennant quelques pièces au départ. Mais je n’en ai aperçu nulle part durant mon voyage. En fait, cette pratique semble être en déclin, les autorités locales dénonçant une pratique illégale.

Se garer dans les villages au Panama, c'est facile : cherchez l'église, autour de laquelle se trouvent toujours de nombreuses places de stationnement (ici, à Los Santos)
Se garer dans les villages au Panama, c’est facile : cherchez l’église, autour de laquelle se trouvent toujours de nombreuses places de stationnement (ici, à Los Santos)

Les péages au Panama (Panapass)

Certaines routes au Panama sont soumises à des péages. En fait, c’est le cas de deux routes uniquement : le Corredor Sur (au sud) et le Corredor Norde (au nord), qui relient l’aéroport de Tocumen à Panama City.

Le péage coûte environ 2,5$, et est payable uniquement par l’intermédiaire du système électronique Panapass de télépaiement des péages au Panama. Attention : ne vous engagez pas sur des voies à péage en l’absence d’un Panapass car cela constitue une infraction. Les routes à péage sont indiquées par un panneau en bord de route, mais pas forcément très bien visible : assurez-vous d’avoir configuré votre application GPS pour éviter les péages (Waze le fait très bien).

Lorsque j’ai retiré ma voiture de location au Panama, Hertz m’a proposé une option de péage illimitée en m’indiquant que c’était la seule façon de payer les péages. Le coût était d’environ 70$ pour une semaine, alors que je n’allais l’utiliser que deux fois (à l’aller, et au retour vers l’aéroport). J’ai décliné l’option, et j’ai rejoint Panama City via l’Avenue Domingo Diaz (ou Via Tocumen) qui est presque aussi rapide et sûre, et sans péage.

En rendant la voiture, Hertz m’a indiqué que si j’avais pris des routes à péage, les péages seraient facturés sur ma carte bancaire. J’en déduis donc que la voiture devait en fait être équipée d’un Panapass, et que j’aurais très bien pu utiliser les routes à péage, en étant seulement facturé du coût réel des péages… Sur cette base, je vous conseille donc de décliner l’option péages illimités que pourrait vous proposer votre loueur de voiture.

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Le code de la route au Panama

Les limitations de vitesse au Panama

De façon générale, les routes au Panama sont limitées à 80 km/h, et à 40 km/h à l’intérieur des villes. Parfois, sur quelques tronçons, la Panaméricaine est limitée à 100 km/h.

J’ai quand même été perturbé par un point : autant les limitations de vitesse sont bien indiquées, autant les fins de limitation ne sont jamais indiquées ! À vous d’apprécier le contexte qui justifiait la limitation (par exemple : une zone avec des habitations), et d’accélérer quand le danger est passé…

Autre spécificité de la Panaméricaine : des passerelles surplombent la route. Elles permettent aux piétons de traverser la route, en particulier pour rejoindre un arrêt de bus de l’autre côté (il y a aussi des passages piétons, même si la Panaméricaine ressemble à une autoroute !). Le plus souvent, ces passerelles se situent à l’entrée et à la sortie de ce qui s’apparente à de petites villes : la vitesse est alors limitée à 60 km/h entre deux passerelles, et ces limitations sont bien indiquées.

De façon générale, les Panaméens respectent plutôt les limitations de vitesse. Il faut dire que les contrôles de police sont fréquents.

Une passerelle au-dessus de la route Panaméricaine, au niveau du barrage de Barro Blanco (entre Santiago de Veraguas et David)
Une passerelle au-dessus de la route Panaméricaine, au niveau du barrage de Barro Blanco (entre Santiago de Veraguas et David)

Les contrôles de police sur les routes du Panama

Justement, parlons d’une autre source potentielle d’angoisse en lisant les retours d’expérience : la police serait omniprésente sur les routes du Panama, prête à piéger les honnêtes automobilistes contre quelques pots-de-vin…

Durant mon voyage au Panama, j’ai pu constater en effet que la police était très présente sur le bord des routes panaméennes. Mais aucune volonté de piéger les automobilistes : la police est généralement présente dans des zones à vitesse limitée (pas sur les tronçons à 80 ou 100 km/h), ou aux abords des zones de travaux. Souvent, la police parait juste se montrer, à titre dissuasif (le policier est sur son téléphone…). Je n’ai jamais observé des policiers « planqués » : les véhicules sont toujours bien en évidence sur le bord de la route, et l’objectif semble juste de faire ralentir les gens (ça marche !).

À certains endroits du pays (par exemple, sur la Panaméricaine avant d’arriver sur David, ou en remontant vers Boquete), des postes de police sont installés sur la route et les véhicules systématiquement contrôlés. Pour les Panaméens, la police semble scanner les permis de conduire. Me concernant, j’ai présenté mon permis de conduire français avec mon passeport, et la police m’a laissé passer immédiatement.

La conduite à tenir en cas d’accident ou de PV

Je ne vous le souhaite pas, mais cela peut arriver : l’accident ! Les changements de file brusques, en particulier dans Panama City, peuvent conduire à de petits accrochages.

En cas d’accident, la conduite à tenir au Panama est un peu particulière : il ne faut pas surtout pas bouger son véhicule. Les véhicules doivent rester dans l’état où ils étaient au moment de l’accrochage (même si cela bloque complètement la circulation), dans l’attente de la police.

Le numéro de la police locale à appeler est le 104. La police se déplace et fait elle-même le constat de l’accident. Une enquête déterminera ensuite les responsabilités de l’accident (dans l’attente, votre loueur pourra vous demander d’avancer le coût des réparations du véhicule).

De même, en cas de PV au Panama, le processus est un peu particulier. Je ne l’ai pas expérimenté moi-même (heureusement !), mais il faut apparemment se rendre au poste de police de la localité où le PV a été émis pour payer l’amende (la multa, en espagnol). Une belle tracasserie administrative : raison de plus pour être prudent sur la route, et lever le pied !

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Conduire pendant la saison des pluies

J’ai voyagé au Panama au mois de mai, c’est-à-dire lors du mois de transition entre la saison sèche (jusqu’en avril) et la saison des pluies (à partir de mai). J’ai plutôt eu de la chance au niveau de la météo, même si j’ai pu me prendre quelques bonnes saucées sur la route.

À ces latitudes, les pluies peuvent être très fortes : les épisodes sont relativement courts, mais les pluies intenses. La visibilité sur la route est réduire quasiment à néant, et il faut réduire sa vitesse en conséquence : les temps de parcours peuvent être allongés.

Vous le constaterez sans doute : par fortes pluies, les Panaméens allument leurs feux de détresse pour augmenter leur visibilité. Faites de même, cela peut être utile !

Je n’en ai pas fait l’expérience lors de mon voyage au Panama en mai, mais sachez qu’en plein cœur de la saison des pluies, certaines routes secondaires du Panama peuvent être inondées et impraticables. Évitez de loger dans des endroits trop reculés pour être sûr de pouvoir rejoindre votre hôtel le soir…

La voiture de location garée à El Valle de Antón, après un orage
La voiture de location garée à El Valle de Antón, après un orage

Rendre la voiture de location : l’heure des frais cachés ?

Là encore, certains récits sur internet font état d’un zèle des loueurs de voiture, qui inspecteraient minutieusement la voiture à la recherche de la moindre micro-rayure. Un zèle qu’ils n’auraient bien sûr pas eu au moment de vous donner la voiture !…

Mon expérience avec Hertz est bien différente : le retour de la voiture de location à l’aéroport de Tocumen s’est fait sans difficulté. L’agent de Hertz a contrôlé l’extérieur de la voiture à la recherche de trace de collision (non, il ne s’est pas mis à quatre pattes pour inspecter le dessous de caisse !). Et il contrôle que vous rendez bien la voiture avec le plein…

Le contrat précise que vous devrez rendre la voiture dans le même état, sous peine de vous voir facturer des frais de nettoyage de 75$. De nombreux voyageurs racontent sur internet leur passage obligé par le car-wash. C’est nécessaire si vous avez mis du sable partout à l’intérieur de la voiture ! Mais dans mon cas, la voiture était propre à l’intérieur et un peu poussiéreuse à l’extérieure (la faute à l’état des routes) : cela n’a pas posé de problème, et Hertz ne m’a facturé aucun frais de nettoyage à la restitution du véhicule à l’aéroport de Panama City.

La voiture de location, au moment de la rendre à l'aéroport de Tocumen (terminal 1), à la fin de mon voyage au Panama
La voiture de location, au moment de la rendre à l’aéroport de Tocumen (terminal 1), à la fin de mon voyage au Panama

Bonus : la check-list pour louer une voiture au Panama

Votre séjour au Panama approche ? Pour être sûr de ne rien oublier, voici une checklist pour partir l’esprit tranquille :

Ma checklist pour louer une voiture au Panama

  • Les choses à ne pas oublier :
    • son permis de conduire (le permis français suffit, il n’est pas nécessaire d’avoir un permis international) ;
    • son passeport ;
    • sa carte de crédit (vérifier qu’il ne s’agit pas d’une carte de débit, et prévoyez un plafond d’au moins 2000$ pour la caution) ;
    • un câble USB pour brancher son téléphone à la voiture !
    • une copie de l’attestation de garanties de votre carte bancaire (le cas échéant), en anglais voire en espagnol, si vous déclinez les assurances dommage (mais Hertz ne me l’a pas demandée).
  • Les applications à télécharger sur son téléphone :
    • Waze, pour trouver sa route et pour les alertes en temps réel (nids-de-poule, travaux, accidents, police…) qui rassurent au volant !
    • Uber, pour les déplacements en ville à Panama City.
  • Le vocabulaire de base en espagnol :
    • Llénalo, por favor : « le plein, s’il-vous-plaît »
    • ¿Dónde está la gasolinera ? : « où est la station-service ? »
    • ¿Puedo pagar con tarjeta ? : « est-ce que je peux payer par carte ? »

Bon voyage au Panama !


Cet article a été rédigé sur la base d’un voyage effectué en mai 2025.

Découvrez nos récits de voyage à travers le Panama :

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