Depuis 1998, la capitale du Kazakhstan n’est plus Almaty, mais Astana. Une ville presque sortie de terre, au milieu de la steppe au nord du pays. À l’époque, un des objectifs est notamment de recentrer une partie de la vie administrative du pays plus au nord. Une façon d’envoyer un message au voisin russe : le Kazakhstan est désormais indépendant, et entend le rester. Il n’est pas question de faire du nord du pays une province sécessionniste russe (comme l’Ossétie du sud, en Géorgie). En parallèle, il s’agit aussi de montrer la puissance financière de la plus riche des « Républiques en ‑stan », grâce notamment à d’importants gisements de pétrole.
Dans cet article, je vous raconte ma découverte d’Astana, l’étonnante capitale du Kazakhstan. Une ville nouvelle, siège du pouvoir (politique et financier) du kazakh et berceau d’une identité qui, à l’image de la ville, n’a pas encore totalement fini de se construire.
Sommaire de l’article :
- Mon arrivée à Astana, après un périple en train de nuit depuis Almaty
- Astana, la ville-nouvelle capitale du Kazakhstan depuis 1997
- Le Bayterek, le monument emblème d’Astana
- Le boulevard Nurzhol, le lieu de toutes les outrances architecturales
- Astana, le cœur du pouvoir politique du Kazakhstan
- Astana, une ville aussi culturelle
- Bonus : la chaîne de fast-food « I’m », un faux-ami au Kazakhstan…
- Informations pratiques
Mon arrivée à Astana, après un périple en train de nuit depuis Almaty
Après quelques jours passés à Almaty, où mon voyage de 10 jours au Kazakhstan a débuté, je remonte vers le nord du pays pour visiter la capitale du pays : Astana. Pour ce faire, la solution la plus rapide est de prendre l’avion : de nombreux vols relient chaque les deux plus grandes villes du Kazakhstan, les tarifs sont plutôt bon marché et le trajet dure une heure à peine.
Mais j’ai fait le choix d’une expérience un peu plus authentique : un trajet en train de nuit entre Almaty et Astana. Comptez 15h30 de train tout de même, pour relier les 1200 kilomètres qui séparent les deux villes ! En couchette dans un compartiment de 4 places (linge inclus), le billet m’a coûté environ 21 500 KZT, soit un peu moins de 35€.
En réalité, l’expérience n’est pas forcément la plus passionnante : le trajet est quand même extrêmement long, il est assez difficile de briser la glace avec les autres voyageurs sans parler russe (les kazakhs parlent assez peu anglais). Et niveau paysage, l’essentiel du trajet se passe de nuit ! Mais au moins, les trains entre Almaty et Astana sont confortables et j’ai pu me reposer convenablement, en économisant en plus une nuit d’hôtel…
J’arrive à 9h pétantes en gare d’Astana‑1, tout au nord de la ville. Je commande un Yandex Go depuis la gare pour rejoindre mon hôtel, le Best Western Plus Astana, situé non loin du Bayterek. À cette heure, ma chambre ne sera certainement pas encore prête mais au moins, je pourrai déposer ma valise à l’hôtel pour visiter la ville plus léger.
Astana, la ville-nouvelle capitale du Kazakhstan depuis 1997
La ville d’Astana, perdue au milieu des steppes dans le nord du Kazakhstan, a véritablement commencé à se développer à partir de 1991, avec l’indépendance du Kazakhstan. Noursoultan Nazarbaïev, le président emblématique du Kazakhstan depuis l’indépendance du pays jusqu’en 2019, lance d’importants travaux pour asseoir la stature de la ville nouvelle.
Astana a vocation à devenir le cœur administratif du pays, en regroupant le palais présidentiel et les ministères. C’est une façon subtile d’envoyer un message au voisin russe : les centres du pouvoir kazakh sont désormais au nord du pays (tandis qu’Almaty est tout au sud), et il n’est pas question de tenter de faire du nord du pays une province séparatiste russophile…
En décembre 1997, la ville devient la capitale du Kazakhstan, en lieu et place d’Almaty. Elle prend le nom d’Astana, qui signifie littéralement « la capitale » en kazakh. L’année suivante, en 1998, un concours international d’architectes est lancé pour définir le schéma d’aménagement directeur de la ville, remporté par l’urbaniste japonais Kisho Kurokawa.
Le schéma directeur prévoit différentes de phases de développement de la ville jusqu’en 2030. À cet horizon, il était prévu que la population d’Astana atteigne le million d’habitants. En réalité, ce chiffre sera atteint dès la fin des années 2010. Pour en savoir plus sur le développement d’Astana, lire cet article dans la revue de géographie Méditerranée.
En 2019, après la démission de Noursoultan Nazarbaïev, le parlement du Kazakhstan décide de renommer la ville Nour-Soultan. Mais ce nouveau nom n’a jamais réellement réussi à prendre au sein de la population… Si bien qu’en 2022, la ville a finalement repris son nom antérieur : Astana.

Le Bayterek, le monument emblème d’Astana
Mon hôtel à Astana se trouve juste à côté du boulevard Nurzhol, qui donne sur le Bayterek. Un endroit idéal : en effet, le Bayterek est le monument emblématique d’Astana ! C’est une grande tour de 97 mètres de hauteur : un chiffre qui ne doit rien au hasard, et qui rappelle l’année du transfert de la capitale vers Astana.
Le bâtiment aurait, selon la légende, était ébauché sur une nappe en papier par le président Nazarbaïev (on n’est pas obligé de le croire…). Ce qui est sûr, c’est qu’on doit sa conception à l’architecte-star anglais Norman Foster.
La Bayterek a des faux airs de trophée d’une Coupe du monde de football. En réalité, il faut plutôt y voir un gigantesque nid, dans lequel reposerait un œuf doré. C’est une référence au mythe kazakh du samruk (inspiré lui-même de mythes perses), un oiseau légendaire qui pond chaque année un œuf d’or.
Le Bayterek est une tour d’observation. Comme le Bayterek se trouve au milieu d’un grand parc d’Astana, et que l’axe du Boulevard Nurzhol est libre de toute construction, de part et d’autre du monument, la vue est très dégagée. Mais la hauteur relativement faible du Bayterek empêche d’en faire un réel point de vue intéressant sur la ville. Ne comptez pas non plus prendre de photos : les vitres teintées de jaunâtre ruineront tous vos efforts !…
Au sommet de la tour, une attraction attire les Kazakhs de tout le pays : l’empreinte de la main de l’ancien président Nazarbaïev est gravée dans une plaque en or massif de près de 2 kg. Les Kazakhs se pressent en haut du Bayterek pour se faire prendre en photo, en posant fièrement la main dans l’empreinte de celle de leur ancien président.

Le boulevard Nurzhol, le lieu de toutes les outrances architecturales
Le concours du plus beau gratte-ciel
Pour asseoir la stature nouvelle d’Astana, le Kazakhstan fait le choix d’appeler un certain nombre de « starchitectes » (des architectes-stars) pour construire d’impressionnants bâtiments à travers la ville. Et plus particulièrement dans l’hypercentre administratif de la ville : autour du Bayterek et dans l’axe entre le Khan Shatyr (j’y reviens plus bas) et le palais présidentiel Ak Orda (j’y reviens plus bas, aussi !).
Le but est aussi de projeter les visiteurs, et les habitants, dans le futur, pour assumer l’émergence d’une nation kazakh indépendante du pouvoir russe. L’indépendance du pays était alors encore récente, et elle restait à affirmer dans les esprits des habitants de ce nouveau pays.
De nombreux concours internationaux d’architecture sont lancés, et on dit que le président Nazarbaïev s’implique personnellement dans le choix des architectes ainsi que dans les grandes orientations des projets.
Parmi les « starchitectes » emblématiques d’Astana : l’anglais Norman Foster (le Bayterek, le Palais de la paix et de la concorde, le centre commercial Khan Shatyr, la bibliothèque du Fonds Nazarbaïev…), l’italien Manfredi Nicoletti (la salle de concert Kazakhstan) ou le canadien Eberhard Zeidler (les tours Émeraude, remarquables par leur incurvation).

Le centre commercial Khan Shatyr, la yourte la plus célèbre d’Astana
Le Khan Shatyr est l’une des œuvres emblématiques d’Astana signée de l’architecte anglais Norman Foster. C’est une immense tente rigide, dont l’architecture est censée rappelée celle des yourtes typiques du Kazakhstan. Sa construction s’est achevée en 2010, et elle couvre au sol une emprise équivalente à plus de 10 terrains de football !
Le bâtiment est conçu dans un matériau innovant, qui permet de garantir une température homogène toute l’année à l’intérieur du Khan Shatyr. Une gageure, alors que les températures à Astana peuvent dépasser les 35°C l’été, et descendre jusqu’à ‑35°C l’hiver quand souffle le vent froid venu tout droit de la Sibérie…
Le Khan Shatyr abrite un immense centre commercial. Ici, vous trouverez toutes les grandes marques mondiales (à l’origine pas toujours garantie…). Marqueur de la démesure typique d’Astana, le Khan Shatyr abrite également des attractions dignes de fêtes foraines, des maquettes de dinosaures… Et même, au dernier étage, une plage artificielle où se tiendraient apparemment les meilleures soirées d’Astana… Mais malheureusement pour moi, ce dernier étage était en travaux lors de mon passage à Astana !

La mosquée Nur-Astana
Près du Khan Shatyr, on trouve aussi la mosquée Nur-Astana. Cette mosquée d’Astana est la troisième plus grande mosquée d’Asie centrale par la taille, et elle peut accueillir jusqu’à 5000 croyants durant les grandes prières.
La taille de la mosquée est impressionnante. Son dôme culmine à 40 mètres de hauteur, tandis que ses minarets culminent à 63 mètres. Des chiffres qui ne doivent rien au hasard : 40, ce serait l’âge du prophète Mahomet quand il a reçu ses révélations, tandis que 63 correspond à l’âge auquel il serait mort.

Astana, le cœur du pouvoir politique du Kazakhstan
Lorsque Astana est devenue la capitale du Kazakhstan, il a bien sûr fallu déménager l’ensemble des lieux du pouvoir politique. Ces lieux du pouvoir politique kazakh sont concentrés au bout du boulevard Nurzhol, à l’Est, le long de la rivière Ichim qui traverse Astana.
Le quartier des ministères
Juste en face de mon hôtel, une immense barre d’immeuble en arc-de-cercle borde l’avenue Prospekt Mangilik. Ou deux, même, de part et d’autre de l’axe formé par le boulevard Nurzhol. Au bord du boulevard, deux immenses tours dorées.
Ces grandes barres d’immeubles, hautes d’une dizaine d’étages, accueillent l’ensemble des ministères kazakhs. Ils sont sous la main du président, qui travaille à deux pas de là, dans son palais présidentiel…

Le palais présidentiel Ak Orda
Justement, si les barres des immeubles des ministères forment un arc-de-cercle, au centre de ce cercle se trouve… le palais présidentiel. Ou Ak Orda, en kazakh, qu’on pourrait presque traduire par « maison blanche ». Même si le palais n’a pas grand-chose à voir avec Washington, la capitale américaine…
La résidence Ak Orda est le lieu de travail du président kazakh. Ce véritable palais contient de nombreux halls, revêtus d’une variété impressionnante de marbres (près d’une trentaine à travers le palais), où se déroulent de nombreuses cérémonies officielles et réunions de travail. Par contre, contrairement à d’autres palais présidentiels dans le monde, le président kazakh n’habite pas le palais : il n’y fait qu’y travailler.
On peut s’approcher relativement près du palais, et voir son impressionnant dome turquoise, surmonté d’une flèche dorée. Les deux couleurs que l’on retrouve sur le drapeau du Kazakhstan, bien sûr ! Le palais Ak Orda fait face au Bayterek et à l’axe formé par le boulevard Nurzhol.

Astana, une ville aussi culturelle
Astana, c’est aussi une ville qui revendique une offre culturelle variée, en plein développement. À l’image de l’identité nationale du Kazakhstan, qui ne cesse de se forger depuis l’indépendance de 1991.
Le musée national du Kazakhstan
Le musée national de la République du Kazakhstan est un musée indispensable à visiter à Astana. À sa construction en 2014, il s’agissait du plus grand musée d’Asie centrale. Les collections du musée s’exposent sur plus de 14 000 mètres carrés, et 11 halls d’exposition.
Le musée expose des collections très variées, qui témoignent de l’Histoire très riche du Kazakhstan. Passé l’immense hall d’accueil, les premières salles exposent de nombreux objets datant de plusieurs siècles avant Jésus-Christ. Des galeries exposent même des fossiles de dinosaures, comme un museum d’histoire naturelle. Plusieurs salles du musée reviennent également sur l’histoire de la Horde d’or, cette immense empire mongol des 13e et 14e siècles. Aux étages supérieures, le musée expose des oeuvres plus contemporaines, qui font le Kazakhstan d’aujourd’hui : une galerie de peintures d’artistes kazakhs contemporains, des objets ayant appartenu à des sportifs kazakhs (dont des médailles des Jeux olympiques de Paris).
La pièce maîtresse de la collection du musée national du Kazakhstan, c’est l’Homme d’or : une armure composée de plus de 4000 objets en or, ayant vraisemblablement appartenu à un guerrier Saka (une tribu de la région) au 4e siècle avant Jésus-Christ. Depuis sa découverte en 1969 lors d’un chantier, l’Homme d’or est devenu l’un des symboles du Kazakhstan.
L’opéra d’Astana
Près du Khan Shatyr, au nord du Parc des amoureux, un bâtiment se détache du lot : c’est l’opéra d’Astana. Une capitale digne de ce nom ne saurait se passer d’un opéra digne de ce nom !… L’ancien président Nazarbaïev, toujours lui, avait vu les choses en grand en imaginant cet grand opéra dans un style qui rappelle l’architecture antique.
Inauguré en 2013, l’opéra d’Astana est considéré comme l’un des plus vastes du monde. Son hall d’entrée abrite un énorme lustre monumental. La grande salle de l’opéra, à l’architecture atypique (les balcons sont formés d’une sorte d’assemblage de coquilles…), peut accueillir 1250 spectateurs. L’opéra dispose également d’une petite salle, au dernier étage, qui peut accueillir 250 places assises.
Durant mon séjour à Astana, je n’aurais malheureusement pas eu l’occasion d’aller voir un opéra (si vous avez suivi mon voyage à Prague, vous savez que c’est l’un de mes péchés mignons). Mais, lot de consolation : j’ai assisté à une représentation de Pierre et le Loup (ou plutôt devrais-je écrire Петя и волк, puisque l’ensemble sera conté en russe…). Malheureusement, cela se passera dans la petite salle de l’opéra : mais une employée me laissera gentiment jeter un œil à la grande salle de l’opéra d’Astana…

La salle de concert Kazakhstan
Astana accueille, à quelques pas du palais président Ak Orda, une autre salle de concert encore plus impressionnante : la salle Kazakhstan. Le bâtiment est le premier bâtiment public construit dans le cadre d’un concours d’architecte, et le premier d’une longue série à Astana !
On doit la construction de la salle de concert Kazakhstan d’Astana à l’architecte italien Manfredi Nicoletti. Les travaux débutent en 2005 et la salle est inaugurée le 15 décembre 2009.
L’architecture du bâtiment évoque les pétales d’une Fleur de la Steppe (c’est le nom du projet de Nicoletti).

Le Palais de la paix et de la concorde
Dernier bâtiment emblématique d’Astana : le Palais de la paix et de la concorde. Derrière ce nom, difficile de s’attendre à… une pyramide ! Car c’est bien la forme étrange de ce bâtiment. On la doit à l’architecte anglais Norman Foster, déjà cité plus haut, comme architecte de plusieurs des bâtiments emblématiques d’Astana (dont le Bayterek et le Khan Shatyr).
Le Palais de la paix et de la concorde a été inauguré en 2006. Il accueille tous les trois ans le Congrès des Dirigeants des Religions traditionnelles. Le Congrès réunit depuis régulièrement, sous un même toit, les dirigeants des grandes religions mondiales (christianisme, islam, judaïsme…).
Entre deux congrès, la pyramide de ce bâtiment étonnant, qu’on peut apercevoir sur l’autre rive de l’Ichim depuis l’arrière du palais présidentiel Ak Orda, accueille aussi de nombreux événements culturels. On y trouve notamment une salle d’opéra, mais aussi le musée national de la culture.

Bonus : la chaîne de fast-food « I’m », un faux-ami au Kazakhstan…
Devant tant de découvertes, il faut bien penser à se restaurer. Si le centre-ville d’Astana ne brille pas par son offre culinaire (de nombreux fast-food, qui servent à la fois des kebabs, des pizzas et des sushis !), au détour d’une rue, un restaurant retient toutefois mon attention…
Dénommé « I’m », l’architecture du bâtiment (et la police de l’enseigne) me rappelle en effet étrangement celle des restaurants McDonald’s…
J’avais déjà aperçu des restaurants similaires, plus tôt dans mon voyage au Kazakhstan, lorsque j’étais arrivé à Almaty. Cette fois, je franchis la porte par curiosité… et je peux constater que la ressemblance se prolonge aussi dans le menu (même si les frites sont meilleures que dans un McDo classique !).
Après renseignement, il s’agit bien d’un relooking d’anciens restaurants McDonald’s au Kazakhstan. En fait, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le groupe McDonald’s avait décidé d’arrêter ses approvisionnements en Russie. Or, c’est de là que venait la grande majorité de la viande utilisée dans ses restaurants, générant de grosses difficultés d’approvisionnements pour le groupe au Kazakhstan.
En 2023, le groupe McDonald’s décide finalement de quitter le Kazakhstan. Un oligarque kazakh, proche du pouvoir, en profite pour racheter les quelques dizaines de restaurants à travers le pays : c’est pourquoi vous ne verrez plus de McDonald’s au Kazakhstan, mais quelques « I’m » très similaires !
Informations pratiques
- Astana est l’une des deux portes d’entrée du Kazakhstan depuis l’international, avec Almaty (l’ancienne capitale).
- La ville est très bien desservie grâce à son aéroport (qui porte le nom de… Noursoultan Nazarbaïev, vous commencez à comprendre !). De nombreuses liaisons quotidiennes vers les principales villes du Kazakhstan, et à l’international. L’aéroport d’Astana est situé à une trentaine de minutes de route du Bayterek, au sud de la ville.
- Astana dispose également d’une gare (Nur-Sultan‑1), d’où il est notamment possible de rejoindre Almaty en train de nuit (comptez 15h30 de voyage).



Cet article a été rédigé sur la base d’un voyage effectué en octobre 2025.
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