Un nouveau voyage se profile pour moi : cette fois, direction la Géorgie ! Un pays injustement méconnu entre l’Europe et l’Asie, coincé entre les montagnes du Caucase et la mer Noire, au sud de la Russie. Plus précisément, je me rends dans sa capitale : Tbilissi. La promesse d’un dépaysement assuré, dans un pays à l’histoire très riche…
Dans cet article, je vous partage mon expérience à bord du vol AF1052 d’Air France qui relie Paris à Tbilissi, un vol effectué en juin 2025. Vous verrez les prestations auxquelles vous pourrez vous attendre à bord (siège, repas…) et découvrirez comment mon expérience a été améliorée grâce aux avantages de mon statut Flying Blue.
Sommaire de l’article :
- La réservation du billet
- L’arrivée à l’aéroport et l’enregistrement
- L’expérience au salon Air France du Terminal 2E, hall L
- Changement de terminal : direction le hall K !
- Le nouveau salon Air France du terminal 2E, hall K
- L’embarquement à Roissy
- À bord du vol AF1052 vers Tbilissi
- L’arrivée à l’aéroport de Tbilissi en Géorgie
- Mon verdict : une note de 7/10
- Bonus : mes récits de voyage en Géorgie (à venir)
La réservation du billet
Ce vol Paris-Tbilissi aller-retour avec Air France a été réservé quelques mois avant le départ, pour un tarif d’environ 310 euros.
Durant l’été 2025, la compagnie Air France opère un vol direct quotidien vers Tbilissi, trois fois par semaine (le mercredi, samedi et dimanche). D’autres vols sont opérés par la compagnie géorgienne Georgian Airways.
Informations sur le vol :
- Numéro de vol : AF1052
- Appareil (siège) : Airbus A320 (3F)
- Date du vol : le 21 juin 2025
- Départ : Paris-Roissy Charles-de-Gaulle (CDG) à 16h30 (GMT+2)
- Arrivée : Tbilissi (TBS) à 23h15 (GMT+4)
Grâce à mon statut Flying Blue Platinum, je bénéficie de certains avantages au cours de vol (Skypriority, accès au salon…). Ces avantages sont aussi proposés aux passagers en classe Business. Ils ne sont pas inclus de base avec un billet en classe Economy (hors statut).
L’arrivée à l’aéroport et l’enregistrement
Comme à mon habitude, je rejoins l’aéroport de Paris-Roissy-Charles-de-Gaulle en RER B. Le RER est semi-direct depuis Gare du Nord, avec un arrêt supplémentaire au Bourget. En effet, le week-end de mon départ pour Tbilissi, c’est salon du Bourget à Paris ! Pas mal de monde descendra à cette station.
J’arrive à l’aéroport assez en avance (près de 4h avant le départ de mon vol), pour pouvoir profiter d’un peu de temps aux salons Air France.
L’enregistrement pour ce vol AF1052 à destination de Tbilissi s’effectue au terminal 2F de l’aéroport de Roissy. Ce qui veut dire, pour une destination en dehors de l’espace Schengen comme Tbilissi, que l’embarquement du vol s’effectuera (en théorie) à une porte du hall L du terminal 2E.
L’enregistrement se fera en un rien de temps aux comptoirs Skypriority. Je dépose ma valise de soute et récupère ma carte d’embarquement pour mon vol vers Tbilissi en quelques minutes seulement.
Direction ensuite le poste d’inspection-filtrage (PIF) du terminal 2F, puis une petite marche jusqu’au passage de la PAF au bout des jetées du 2F. Les sas PARAF sont actifs et l’attente est nulle : un passage de la frontière expéditif !

L’expérience au salon Air France du Terminal 2E, hall L
Une fois la PAF passée, il faut encore marcher pour rejoindre le hall L du terminal 2E. Et manque de chance, ce jour-là, la plupart des tapis roulants sont en panne : ce sera un peu plus plus long que prévu…
L’entrée du salon Air France du hall L a été modernisée, il y a quelques temps déjà : désormais, on entre par un côté du salon, on sort par l’autre. Les flux ne se croisent plus. À l’entrée, comme au salon du terminal 2F, des sas contrôlent automatiquement que vous disposez bien de l’accès au salon Air France (passager en classe Business ou Skyteam Elite+).
Le salon Air France du hall L est resté au fil du temps un endroit très agréable, avec de nombreuses assises disponibles (à cette heure du moins, car il est vrai que j’arrive un peu après le rush de la matinée). Les sièges libérés sont rapidement nettoyés : les équipes du salon sont attentives.
Niveau restauration, l’offre est classique pour un salon Air France, c’est-à-dire très bonne ! Traditionnelles salades en entrée (c’est rafraîchissant, en été). Du côté des plats chauds : c’est mal achalandé, mais je testerai ce qu’il reste d’un civet de porc aux olives (accompagné d’un verre de Château Saint-Pey 2016 !). Et pour finir, une farandole de desserts : l’entremets signature mangue-passion signé Alain Ducasse (d’accord, ça ne vaut pas le baba au rhum du salon La Première d’Air France que j’ai eu la chance de tester vers Singapour en mai 2024…), accompagné de gaufres et de churros (ambiance de fête foraine au salon !).
Je profiterai de mon passage au salon pour prendre une douche : pour moi, c’est sans conteste l’un des plus grands avantages des salons d’aéroport !

Changement de terminal : direction le hall K !
En sortant de la douche, petite surprise en consultant mon téléphone : l’embarquement de mon vol n’est plus prévu au hall L, mais au hall K ! Le vol était jusqu’alors annoncé sur Flightradar24 avec une heure de retard (la faute à la rotation précédente vers Tunis, déjà retardée). Mais apparemment, Air France a réussi à trouver un autre avion pour opérer mon vol plus tôt…
Revers de la médaille : il faudra changer de terminal, et je crains de devoir repasser une nouvelle fois par la sécurité… mais non !
En fait, je dois revenir sur mes pas vers le terminal 2F : juste avant la PAF, on peut embarquer pour une navette de bus (la ligne bleue) qui relie les différents terminaux de Roissy. L’arrêt au hall K suit immédiatement l’arrêt au hall L. Une navette arrive justement, et il me faudra une dizaine de minutes pour faire le changement. On reste « côté piste », ce qui veut dire qu’il n’est pas nécessaire de repasser les filtres de sécurité. Plus de peur que de mal !
Le tout est parfaitement indiqué. La signalétique dans les aéroports parisiens s’est grandement améliorée, en particulier depuis les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

Le nouveau salon Air France du terminal 2E, hall K
Bonne nouvelle, c’est l’occasion de tester un nouveau salon : celui du hall K. Et c’est ma première fois dans ce salon « nouvelle version » ! En effet, le salon Air France du hall K a été rénové au début de l’année 2025.
L’entrée du salon Air France du hall K se fait désormais au même niveau que l’aérogare. Ensuite il faut, au choix, monter (la nouvelle partie du salon) ou descendre d’un étage (l’ancienne partie du salon).
Par curiosité, je monte à l’étage supérieur, bondé. Bizarrement, cet étage supérieur du salon donne l’impression d’être assez confiné. Mais peut-être de nouveaux espaces ouvriront-ils dans le futur ?…
Je redescends à l’étage inférieur : étrangement, ici, personne ou presque… Pourtant, l’offre du salon y est identique à celle de l’étage supérieur.

L’embarquement à Roissy
Je quitte le salon quelques minutes avant l’heure théorique d’embarquement. À mon arrivée à la porte d’embarquement, celui-ci a déjà commencé. Mais en réalité : c’est seulement un pré-embarquement, et la passerelle n’est pas encore ouverte.
On nous fait juste attendre dans le couloir qui mène à la passerelle : une pratique courante à Roissy, mais pas très agréable pour les passagers…

Une fois arrivé à bord, l’accueil par l’équipage est très cordial.
L’appareil qui nous mène aujourd’hui à Tbilissi est un Airbus A320 (un avion moyen-courrier), mais la cabine est préparée en « mode long-courrier » : un coussin et une couverture sont placées sur chaque siège.
Initialement, j’avais choisi un siège en issue de secours, que je changerai juste avant l’embarquement par le siège 3F. En effet, j’avais vu sur l’application Air France que la rangée était toujours libre. Verdict une fois la porte fermée : c’est confirmé, j’ai la rangée pour moi tout seul ! Un gain pour le confort, même si la place pour les jambes est plus limitée (je regrette déjà la classe Premium Comfort de KLM, testée vers Panama City le mois précédent !).

À bord du vol AF1052 vers Tbilissi
Un peu moins de 4h30 de vol seront nécessaires pour rejoindre Tbilissi depuis Paris, ce soir ! Le repoussage s’effectue à l’heure prévue, vers 16h30.
Avec ces chaleurs, l’Europe est sujette aux orages. Notre trajectoire sera rallongée par quelques évitements de formations orageuses, dans la première heure de notre vol vers Tbilissi, en Géorgie.

Environ 1h après le décollage, le chef de cabine se présente à moi. Il souhaite vérifier que tout va bien pour moi, et a vu que j’avais changé de siège. Il m’indique qu’il avait vu lors de son briefing qu’il y avait quelques rangées de libre dans l’avion, et m’aurait proposé de le faire quoi qu’il arrive. Il me propose ensuite un verre de champagne… comment le refuser ?
Vers 18h15 heure de Paris, le service du repas débute. Un simple sandwich et un palet breton : c’est assez mesquin pour 4h30 de vol ! L’équipage semble lui-même un peu gêné, mais fait avec…
Bon point pour la gestion de l’horaire du service. Rien ne sert de se presser sur un vol de 4h30, et cela permet de commencer gentiment à se recaler sur l’heure géorgienne. En effet, l’été, il y a 2h de décalage horaire entre Tbilissi et Paris (c’est 3h l’hiver, car la Géorgie ne change pas d’heure).

L’arrivée à l’aéroport de Tbilissi en Géorgie
Une fois les 4h30 de vol passées, sans histoires, l’approche vers Tbilissi débute. Il y a beaucoup de vent ce soir-là, et l’approche sera un peu mouvementée. Nous arrivons au point de stationnement avec environ 10 minutes d’avance.
Il n’y avait pas d’autre vol à cette heure, et le passage de l’immigration est expéditif. Moins de 10 minutes après nous être garé, je suis déjà en train d’attendre ma valise, qui arrivera 5 à 10 minutes plus tard.
Je prends ensuite (non sans être alpagué par un taxi qui voulait que je le prenne lui…) un Bolt pour rejoindre mon hôtel en centre-ville. La course durera environ 25 minutes, et me coûtera environ 30 GEL (environ 10€).
Bon à savoir : à Tbilissi et dans certaines autres villes de Géorgie, c’est l’application Bolt qui est très utilisée (Uber ne fonctionne pas). De grands panneaux en font la promotion à l’aéroport, de façon très officielle. Les tarifs sont fixés à l’avance, contrairement aux taxis classiques où il faut négocier. La course entre l’aéroport et le centre-ville coûte environ 30 GEL (environ 10€). Des alternatives existent (sociétés russes), notamment dans les villes plus reculées de Géorgie : Yandex Go, Maxim…
Mon verdict : une note de 7/10
La cabine d’un A320 est loin d’être la plus confortable pour passer 4h30 de vol, certes. Mais l’équipage de ce vol a fait de son mieux pour le faire oublier, et rendre le vol le plus agréable possible. La collation servie est très faible pour un vol de cette durée. Heureusement : j’ai pu profiter du salon avant ! L’expérience au sol à CDG est plutôt bonne (en dépit du changement de terminal, qui s’est fait facilement). Le parcours arrivée à TBS est très fluide.
- Note du siège : 6/10.
- Note de la restauration (dont salons) : 5/10.
- Note du personnel : 10/10.
Bonus : mes récits de voyage en Géorgie (à venir)
Retrouvez prochainement mes récits de voyage en Géorgie, ou suivez @Ahmontour sur vos réseaux sociaux favoris, pour rester au courant de l’actualité de nos articles publiés.
Cet article a été rédigé sur la base d’un voyage effectué en juin 2025.
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