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Table Mountain, sur le toit de Cape Town

Perchée à plus de 1000 mètres au-dessus de la mer, la Montagne de la Table surplombe la cité-mère d'Afrique du Sud et la baie affriolante de la ville du Cap.

Chemin randonnée à Table Mountain

C’est l’une des sept nouvelles merveilles de la nature, et l’un des sites les plus emblématiques de la ville du Cap, en Afrique du Sud. En arrivant dans la ville en avion, on ne voit qu’elle. Majestueuse, époustouflante, mystérieuse, la Montagne de la Table étonne par la caractéristique géologique qui lui a valu son surnom de Table Mountain.

Une platitude topographique qui contraste totalement avec la photogénie du site.

L’attraction phare de la ville du Cap

L’origine du nom de la Montagne de la Table ne fait pas mystère longtemps. Il suffit de l’apercevoir de loin, c’est-à-dire de se positionner n’importe où dans la ville de Cape Town, pour en admirer la spécificité : son sommet est étonnamment plat.

Si bien qu’on y mettrait presque le couvert ! D’ailleurs, les locaux ont une expression toute trouvée lorsque la Montagne de la Table est prise dans les nuages, ce qui n’est pas rare dans cette ville bordée par l’Océan : on y dit que « la nappe est mise »…

Attraction phare de Cape Town, il est possible d’accéder à son sommet par un téléphérique. Néanmoins, le site est tellement exceptionnel qu’il serait dommage de se priver d’une occasion de randonner le long de ses flancs.

Le site de la Montagne de la Table a d’ailleurs été classé parc national en Afrique du Sud. Un privilège qu’il doit notamment à la richesse exceptionnelle de sa faune et de sa flore.

Une randonnée au cœur du fynbos sud-africain

Si l’accès au site par le téléphérique offre l’avantage du confort, c’est bien à pied que l’on profite au maximum de ses paysages. Parmi les visiteurs de la Montagne de la Table, deux écoles s’opposent. Ceux qui préfèrent faire l’ascension en téléphérique, et redescendre à pied, et ceux qui préfèrent faire l’inverse.

Pour ma part, c’est bien l’option la plus sportive que j’ai choisie, à savoir l’ascension à pied. Après avoir déposé la voiture sur le bord de la route qui longe le point de départ du téléphérique, un peu sauvagement il faut bien le reconnaître, je rejoins le point de départ de la randonnée.

Dès les premiers mètres, c’est un rude escalier qui amorce l’ascension. On gagne rapidement de l’altitude, et on profite ainsi très vite d’un panorama splendide sur la baie de la ville du Cap, entourée des pics de Lion’s Head et Signal Hill.

Après quelques minutes de marche, un embranchement sépare la route en deux parcours. En prenant à gauche, on suit la voie la plus simple pour relier le sommet. En prenant à droite, le chemin deviendra un véritable parcours d’escalade : à réserver aux plus aventureux, et dotés d’un bon équipement !

Ascension de Table Mountain
Le début de l’ascension, sous les câbles du téléphérique de Table Mountain

Outre les points de vue sublimes sur l’une des plus fameuses baies du pays, l’ascension à pied offre une occasion de découvrir la flore endémique d’Afrique du Sud : le fynbos. Une formation végétale unique au monde, composée principalement de petits arbustes à la diversité floristique impressionnante.

Le conseil de Christophe : Si vous optez pour un aller-retour en téléphérique, vous pourrez malgré tout découvrir le fynbos en vous rendant au jardin de Kirstenbosch, voisin de la Montagne de la Table. Un chemin de randonnée vers le sommet part d’ailleurs depuis ce jardin.

Sur le plateau de la Montagne de la Table

Après une bonne heure et demie d’ascension, à bon rythme, voilà le plateau de la Montagne de la Table. L’ascension est terminée, et c’est un long plateau de plus de 2 kilomètres qui nous fait face.

La randonnée se transforme alors en une promenade plus reposante. En plus, on profite d’un panorama à 360 degrés sur les environs. On aura une vue plongeante sur la baie de Cape Town, bien sûr, et qui portera sans difficulté jusqu’au Cap de Bonne-Espérance vers le sud.

Tout à l’Est du plateau, un amas de pierres constitue le Maclear’s Beacon. Monument national, il s’agit d’un lieu historique qui fût érigé en 1844 par l’astronome royal Thomas Maclear. Il s’agissait de repérer un point permettant, par triangulation, de mesurer avec davantage de précision la longueur du méridien terrestre. Aujourd’hui, c’est surtout un bon endroit pour contempler le Devil’s Peak, une autre montagne proche de Table Mountain.

En revenant vers l’ouest, plus proche de la station du téléphérique, la civilisation fait son retour. Des échoppes permettront de contenter sa soif ou de faire le plein de souvenirs.

Avant d’embarquer dans le téléphérique, dont les nacelles tournent sur elles-mêmes, pour profiter, une dernière fois, du spectacle.

Informations pratiques

  • Compter environ 1h30 à 2h pour faire l’ascension à pied, et 1h à 1h30 pour explorer le plateau.
  • Il n’y a pas vraiment de parking au pied du téléphérique, et il faudra se garer sauvagement le long de la route. Plus vous arriverez tôt, plus vous aurez l’assurance de trouver une place proche du départ.
  • Comme toujours avant de faire une randonnée, renseignez-vous sur les conditions météorologiques et prévoyez un bon équipement.
  • Les billets pour le téléphérique peuvent s’acheter au pied comme au sommet. Plus d’informations sur le site officiel de Table Mountain.

Cet article a été rédigé sur la base d’un voyage effectué en novembre 2019.

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