Encore un site de lieux, de voyages et de découvertes.

Découvrir New York à travers ses taxis jaunes

Omniprésents dans les rues grouillantes de la métropole américaine, les "Yellow Cabs" sont un parfait fil rouge (ou jaune !) pour découvrir la Grosse Pomme…

Taxi sur le pont de Brooklyn

Difficile de choisir un emblème qui réussisse la délicate tâche de résumer à lui seul la ville de New York. Mais le célèbre taxi jaune figure peut-être en bonne place parmi les prétendants au titre de celui qui pourrait le mieux accomplir cet exploit.

Je vous emmène dans cet article direction quelques lieux emblématiques de la « Grosse Pomme » (Big Apple en anglais). Leur point commun ? Le hasard des photos-souvenirs a fait qu’une ribambelle de taxis jaunes s’est incrustée devant chacun d’eux…

L’origine des taxis jaunes à New York

Mais au fait, pourquoi les taxis de New York sont-ils jaunes ? Eh bien, ça n’a pas toujours été le cas ! En effet, à l’origine, c’est-à-dire au tout début du vingtième siècle, les taxis de la ville étaient peints en rouge et vert. À l’époque, ce moyen de transport est peu abordable et seuls les plus aisés peuvent se permettre de les héler.

Néanmoins, à quelques mille kilomètres de là, dans la ville de Chicago, un entrepreneur décide de démocratiser leur utilisation. Il crée alors une compagnie de taxis abordables. Pour les rendre reconnaissables entre tous, il choisit le jaune : l’université de sa ville avait publié une étude concluant que le jaune était la couleur la plus visible de loin.

Le nom de cet entrepreneur ? Un certain John Daniel Hertz… oui, le même qui créera plus tard une célèbre société de location de voitures. Jaune, elle aussi, bien sûr !

Rapidement, il exporte ses taxis jaunes dans toutes les grandes métropoles américaines, dont New York fera évidemment partie. Ça y est, les Yellow Cabs ont commencé à entrer dans l’histoire de la ville…

Aujourd’hui, et ce depuis 1967, un arrêté impose l’usage de la couleur jaune pour tous les taxis de la ville. Et pas n’importe quel jaune ! La réglementation précise qu’il doit s’agir du jaune « Dupont M6284 », utilisé par la marque Ford pour ses célèbres bus scolaires. 

Mais repartons à la découverte de New York. Taxi, please !

La Trump Tower : celle qu’on ne présente plus…

En plein cœur de Manhattan, sur la Cinquième Avenue et non loin de Central Park, trône la désormais célèbre Trump Tower. Érigée par le magnat de l’immobilier devenu président des États-Unis en 2017, elle a été son lieu de résidence jusqu’à son départ pour la Maison Blanche.

Déjà un peu tape-à‑l’œil vue de l’extérieur, l’impression n’en est que renforcée dès lors qu’on franchit la porte pour rejoindre son gigantesque atrium ouvert au public. Entre les ascenseurs et les escalators dorés, et les murs recouverts de marbre, le bâtiment assume sans vergogne un certain côté bling bling.

On y trouve à l’intérieur des boutiques, où acheter tout un tas de produits dérivés à l’effigie de Donald Trump, bien sûr, et des restaurants au sous-sol. Il est aussi possible de monter de quelques étages en empruntant les escalators pour rejoindre une terrasse extérieure, mais la vue là-haut est finalement plutôt quelconque.

La tour vaut tout de même bien son petit coup d’œil.

Sur les pas de John Lennon, près de Central Park

Plus au nord, de l’autre côté de Central Park au niveau de la 72e rue, surgit l’étonnant Dakota Building.

Construit dans les années 1880 dans un style néo-Renaissance, la bâtiment est notamment célèbre pour avoir été l’un des lieux de résidence du chanteur John Lennon, avec son épouse Yoko Ono. Et c’est d’ailleurs en sortant de cet immeuble, plus tristement, que John Lennon fût assassiné un siècle plus tard, sous les tirs d’un revolver…

Le lieu est encore habité par de nombreuses stars. Il n’est donc pas possible de pénétrer à l’intérieur du bâtiment, ni même de la cour centrale autour de laquelle il est construit.

On peut toutefois, juste en face de l’immeuble et en pénétrant dans Central Park, rendre hommage à l’ex-star des Beatles au niveau du monument de Strawberry Fields, dédié à sa mémoire. Un lieu où se rassemblent encore beaucoup de fidèles, qui n’oublient pas ni sa musique, ni ses engagements politiques.

La High Line : se ressourcer en plein cœur de la ville

Dans un tout autre style, le High Line Park est l’un des poumons de la ville de New York. Situé sur le tracé d’une ancienne voie ferrée, ce sentier d’un peu plus de 2 kilomètres a été réaménagé en parc urbain.

À la fois voie verte et parc culturel, les lieux permettent une promenade agréable entre les gratte-ciel, loin du tumulte auquel nous habitue rapidement la « Grosse Pomme ».

La High Line s’étend du nord au sud depuis la 34e rue jusqu’à la Gansevoort Street, à l’ouest de Manhattan. Elle relie ainsi le quartier de Hudson Yards, en plein renouveau, et le célèbre quartier un peu bohème de Greenwich Village.

Tout au long du parcours, des escaliers ou des ascenseurs permettent d’accéder à la High Line, ou au contraire de faire une pause dans l’un des quartiers de New York qui vous taperait à l’œil vu de haut.

Informations pratiques

  • Trump Tower (725 5th Ave) : accès via les stations de métro 5 Ave-53 St (lignes E‑M) ou 5 Ave (lignes N‑R-W). Atrium ouvert au public tous les jours, avec restaurants et boutiques sur place.
  • Dakota Building (1 W 72nd St) : accès via la station de métro 72 St (lignes A‑B-C). Strawberry Fields se trouve en face, en entrant dans Central Park par la Terrace Drive.
  • High Line : la promenade peut se faire dans les deux sens, mais on préfère tout de même la faire du nord au sud. Accès via la station de métro 34 St-Hudson Yards (ligne 7). L’accès est entièrement gratuit.

Cet article a été rédigé sur la base d’un voyage effectué en mai 2017.

Partager cet article :

Travelers' Map is loading...
If you see this after your page is loaded completely, leafletJS files are missing.
Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

2 + 8 =